L’escroc des Sud-Coréens : Briand-Reboas et ses propositions Illusoires de sécurité.
Malgré un passé criminel et une ignorance flagrante des réalités sécuritaires, Aristide Briand-Reboas, l’escroc des Sud-Coréens, prétend avoir des solutions pour la Centrafrique. Ses propositions de recruter et redéployer les jeunes locaux pour combattre les groupes armés reflètent en lui, ses germes de former de rébellion a l’instar des antibalaka qu’il avait contribuer à créer et montrent son décalage avec les véritables enjeux du pays.
Bangui, 18 juillet 2024.
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Propositions irréalistes de recrutement des jeunes par l’Escroc des Sud-Coréens .
Aristide Briand-Reboas, ancien ministre de la Jeunesse et analyste politique autoproclamé, a fait des déclarations surprenantes sur la situation sécuritaire en Centrafrique. Lors de cette interview, il a insisté sur la nécessité de recruter des jeunes issus des zones en conflit, notamment dans les préfectures où opèrent des groupes armés, comme dans la Nana-Mambéré. Selon lui, ces jeunes devraient être intégrés dans l’armée, formés, puis renvoyés dans leurs villages pour combattre les groupes armés. Cette proposition ignore totalement les réalités du terrain et les dynamiques ethniques complexes de ces zones. Cette suggestion est particulièrement ironique venant de Briand-Reboas, lui-même originaire de Bossangoa, une région en proie à une insécurité totale. Si ses idées étaient aussi efficaces, pourquoi ne s’applique-t-il pas les mêmes principes ? Pourquoi ne rejoint-t-il pas l’armée pour retourner dans son village et combattre les groupes armés ? Au lieu de cela, il reste à Bangui, émettant des propositions déconnectées et inconséquentes.
Accusations infondées et stigmatisation.
Briand-Reboas a affirmé que les groupes armés en Centrafrique sont en phase de territorialisation, refusant toute forme d’autorité de l’État. Selon lui, ces groupes exploitent les ressources naturelles de manière illégale, ce qui leur permettrait de financer un agenda caché visant à instaurer un califat. Cette vision simpliste et alarmiste de la situation démontre une compréhension superficielle et erronée des dynamiques du pays et est extrêmement malhonnête, car elle stigmatise injustement les Centrafricains de confession musulmane en les assimilant à des terroristes.
Ignorance des dynamiques militaires.
Il est ironique que Aristide Briand-Reboas propose de recruter des jeunes locaux pour sécuriser leurs villages alors que l’armée centrafricaine intègre déjà des citoyens issus de toutes les régions du pays. Conformément à sa proposition, pourquoi ne pas simplement demander à l’État-major des FACA de déployer ces militaires dans leurs régions d’origine plutôt que de recruter et former de nouveaux soldats ? Cette suggestion reflète une méconnaissance flagrante des structures militaires et une incapacité à proposer des solutions réalistes. Sa proposition n’est autre que la continue de la politique de la haine et de la division entamée par son ancien premier vice-président de son parti le KNK actuellement au pouvoir, Kongoboro Touadera Faustin.
Manipulation des faits sur l’exploitation minière.
De plus, Aristide Briand-Reboas parle des groupes armés exploitant les ressources minières, mais il ne précise ni les mines concernées ni les régions spécifiques. Actuellement, les groupes Wagner et certains investisseurs chinois contrôlent presque tous les sites miniers du pays. Ces mercenaires ont chassé les groupes armés des mines, souvent par la violence, et imposent leurs lois sur les sites miniers. Les déclarations de Briand-Reboas semblent ainsi légitimer les exactions commises par les mercenaires de Wagner, qui ont massacré des Centrafricains sous prétexte de combattre des groupes armés.
Passé criminel de Briand-Reboas.
En plus de ses propos déconnectés, il est important de rappeler que Aristide Briand-Reboas a été impliqué dans une affaire de vol et d’escroquerie majeure. Son activité principale dans le pays est l’escroquerie en bande organisée avec une coopérative artisanale qu’il dirige. Il se dit pasteur et président d’un parti chrétien. A ce titre, il faisait venir dans son pays des Sud-Coréens et utilise leur argent contre les faux diamants. Une fois devenir ministre de la Jeunesse, Il avait invité des investisseurs sud-coréens à Bangui pour investir dans le secteur minier. Pendant leur séjour, Aristide Briand-Reboas et le maire de Bangui Emile Gros Nakombo ont escroqué et volé ces investisseurs, leur soutirant des centaines de millions de francs CFA. Pensant être intouchable en tant que ministre, il a ignoré les conséquences de ses actes. Pourtant, lors d’une mission en Corée du Sud, il a été arrêté et placé en détention. Ce n’est qu’après le remboursement des fonds détournés qu’il a été libéré et renvoyé à Bangui. Cette histoire révèle non seulement son manque d’intégrité mais aussi son niveau d’éducation et de compréhension des responsabilités publiques.
Critiques de l’opposition politique.
Lors de l’interview, Aristide Briand-Reboas a également évoqué les défis liés à l’organisation des élections municipales dans un contexte d’insécurité croissante. Il a critiqué l’opposition politique, l’accusant de privilégier des intérêts personnels au détriment de la stabilité nationale. Pourtant, son propre comportement et ses antécédents en matière de criminalité et de tromperie montrent qu’il est mal placé pour donner des leçons de moralité.
L’escroc des Sud-Coréens devient analyste politique.
Les déclarations d’Aristide Briand-Reboas révèlent non seulement son ignorance des dynamiques politiques et sécuritaires en Centrafrique, mais aussi son manque de crédibilité en raison de ses antécédents criminels. Plutôt que de proposer des solutions réalistes et fondées, il semble davantage préoccupé par son envie de retrouver son poste dans le gouvernement par la diffusion de discours simplistes et démagogiques.
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