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Le règne toxique du “Monseigneur” Tony Mapouka à la SODECA : terreur et hostilité

Le règne toxique du “Monseigneur” Tony Mapouka à la SODECA : terreur et hostilité

 

 

Des agents de la Sodeca réparant un conduit d'eau dans un quartier de Bangui
Des agents de la Sodeca réparant un conduit d’eau dans un quartier de Bangui. CopyrightDR

 

Bangui, 06 mars 2024 (CNC)

 Tony Mapouka, diplômé en sociologie de l’Université de Bangui, a été nommé directeur des ressources à la Société de Distribution d’Eau en Centrafrique (SODECA) il y a quelques années. Surnommé “Monseigneur” par ses collègues en raison de ses excès d’autorité, ses actions instaurent un climat de terreur et d’hostilité au sein de l’organisation.

 

En dépit de son titre de directeur des ressources, Tony Mapouka abuse de son autorité en créant un environnement de travail toxique à la SODECA. Il refuse catégoriquement la présence de jeunes filles stagiaires au sein de l’entreprise, les considérant comme des cibles pour ses avances indésirables. En cas de refus de ses avances, il met fin brutalement à leur contrat de stage, impactant ainsi leur parcours professionnel et académique.

 

Mais les abus de Tony Mapouka ne s’arrêtent pas là. Il cible également les conjoints des stagiaires, allant jusqu’à menacer leur emploi s’ils ne se conforment pas à ses avances déplacées. Un exemple concret est celui d’un employé du service technique dont la compagne effectue un stage à la SODECA. Face au refus de la jeune fille, Tony Mapouka cherche à se venger en tentant de faire renvoyer son conjoint, démontrant ainsi son abus de pouvoir et son mépris pour les droits des employés.

Direction générale de la société centrafricaine de distribution d'eau en Centrafrique (SODECA) à Bangui
Direction générale de la société centrafricaine de distribution d’eau en Centrafrique (SODECA) à Bangui. CopyrightCNC

 

Malgré ses compétences limitées, Tony Mapouka abuse de son statut pour instaurer un règne de terreur à la SODECA. Il est impératif que, d’après les employés interrogés par la rédaction du CNC,  les associations des femmes juristes de Centrafrique enquêtent sur ces pratiques abusives, afin de protéger les droits et la dignité des employées de la SODECA.

 

 

Il y’a lieu de noter que le comportement toxique de Tony Mapouka à la SODECA est une illustration des abus de pouvoir qui persistent dans de nombreuses organisations en République centrafricaine. Il est temps de mettre fin à son règne de terreur et d’instaurer un environnement de travail respectueux et équitable pour tous les employés de la SODECA.

 

Par Alain Nzilo

Corbeaunews Centrafrique

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