Le préfet de l’Ouham décrète un couvre-feu face aux rumeurs d’infiltration des rebelles
Le préfet de l’Ouham a décrété la semaine dernière un couvre-feu de 22h à 5h du matin sur toute la préfecture. Cette décision vise à répondre aux rumeurs d’infiltration d’hommes armés, consécutives aux récentes opérations militaires à la frontière tchadienne. Les autorités cherchent ainsi à assurer la sécurité de la population locale.
Depuis quelques jours, la préfecture de l’Ouham est en état d’alerte. Les rumeurs d’infiltration d’hommes armés se multiplient, provoquant la peur parmi les habitants. Cette situation, selon des sources officielles locales, trouve son origine dans les récentes opérations militaires menées à la frontière avec le Tchad, dirigées par les mercenaires du groupe Wagner, les soldats des Forces armées centrafricaines (FACA) et les miliciens de la milice Azandé, désormais appelés Wagner-Ti- Azandé. Ces forces gouvernementales prétendent lutter contre les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), mais ces allégations restent non vérifiées.
Afin de prévenir tout incident, le préfet a décidé d’instaurer un couvre-feu nocturne. Cependant, cette mesure a provoqué des doutes. Certains habitants estiment que cette décision est principalement motivée par la peur et une pression exercée par les forces de Wagner.
Pendant ce temps, les habitants sont désormais tenus de rester chez eux de 22h à 5h du matin. Cette mesure vise à limiter les déplacements et à permettre aux forces de sécurité de mieux contrôler la situation. Selon les autorités préfectorales, les patrouilles seront renforcées et toute violation du couvre-feu sera sévèrement sanctionnée.
Le préfet de l’Ouham a également demandé à la population de signaler toute activité suspecte. Pourtant, la méfiance persiste, beaucoup se demandant si ces mesures sont réellement nécessaires ou si elles servent d’autres intérêts.
Pour tenter de rassurer la population, le préfet de l’Ouham a souligné que ces mesures sont temporaires et seront levées dès que la situation sera sous contrôle.
Les opérations militaires à la frontière tchadienne, impliquant Wagner-Ti-Azandé, ont entraîné des mouvements de troupes et une vigilance accrue. Bien que les autorités n’aient pas confirmé la présence d’hommes armés infiltrés dans la préfecture, la prudence reste de mise. Le couvre-feu permet de réduire les risques et de mieux coordonner les efforts de surveillance.
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