Bangui, République centrafricaine, lundi, 8 mars 2021, 11:00:18 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Depuis quelques jours, sur les réseaux sociaux et dans les rues de la capitale, les citoyens centrafricains sont nombreux à dénoncer le non-respect de droit international humanitaire et de nombreuses bavures perpétrées par les mercenaires russes, partenaires de l’armée nationale dans son opération contre les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement. Pour le gouvernement centrafricain, à travers son porte-parole Ange-Maxime Kazagui, il faut des preuves des allégations portées contre ses forces militaires sur le terrain,
Pour le gouvernement, il s’agit des manœuvres visant à empêcher les forces loyalistes à reconquérir les zones occupées par les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC).
« Des allégations selon lesquelles nos forces de défense avec nos partenaires auraient mené des opérations avec des drones et des armes chimiques. Mais pour moi, le fait d’avoir pris des photographies quelque part avec des personnes qui sont décédé ? Ne me confirme pas qu’elles ont été tuées par telle ou telle partie, et de telle ou telle manière, ou Par tel ou tel type d’armes. Ce sont de pseudos preuves dont je ne vois pas encore…. Cependant, il est important, et nous le gouvernement, nous sommes intéressés à recevoir toutes les preuves…. Donc pour moi, en voyant ce jeu-là, ils veulent attacher les mains de nos FACA dans le dos, de nos partenaires, afin que cette reconquête s’arrête. Voilà l’objectif. Les FACA et leurs alliés tuent les Centrafricains? C’est ce qui est faux. Or, ça a été vrai pour la coalition des patriotes pour le changement, mais on n’a rien dit dessus… », déclare le porte-parole du gouvernement Ange-Maxime Kazagui. Or, de nombreuses sources
indépendantes confirment que les mercenaires russes ont bel et bien utilisé des drones armés pour combattre les rebelles. D’ailleurs les faits ont eu lieu pour la première fois dans la localité de Boda, dans la préfecture de la Lobaye. Ensuite, ils ont accusé d’utiliser l’arme chimique dans leur opération contre les rebelles de l’UPC à Bambari. Certaines sources en parlent sur les réseaux sociaux avec des images des personnes touchées, ou parfois sans vie.
Pour avoir le cœur net, il faudrait une enquête internationale pour y faire la lumière.
Par Anselme Mbata
Journaliste rédacteur
Alain Nzilo
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