La controverse autour de la nouvelle constitution de Touadera : Héritier Doneng dénonce l’incompétence juridique d’Évariste Ngamana
Bangui, 07 septembre 2023 (CNC) – Depuis l’adoption de la nouvelle constitution Ngamana de Faustin Archange Touadera il y a près d’un mois, suivie de sa promulgation par le président putschiste lui-même, les débats font rage au sujet de la disponibilité de cette nouvelle loi fondamentale du régime de Bangui. Au cœur de cette controverse, Héritier Doneng, chef du groupe WhatsApp du front républicain, s’élève contre l’abbé radié et juriste Évariste Ngamana, soulignant son manque de compétence en matière juridique.
Au départ, la discussion au sein du groupe WhatsApp du front républicain semblait anodine, les membres se questionnent sur la manière de se procurer une copie de la nouvelle constitution. Cependant, la situation a rapidement évolué lorsque l’un des membres a suggéré que le document était encore en cours de correction et d’amendement. C’est à ce moment qu’Héritier Doneng est intervenu pour recadrer son collègue en affirmant qu’il n’était plus possible de corriger un document aussi fondamental une fois qu’il avait été adopté par référendum, encore moins après sa promulgation.
Cette réponse cinglante a laissé le membre en question quelque peu déconcerté, et il a expliqué que monsieur Évariste Ngamana avait annoncé que des corrections seraient apportées à la nouvelle constitution après le référendum du 30 juillet 2023. Héritier Doneng, récemment diplômé en droit de l’Université du quartier KM5, a rétorqué en expliquant qu’il ne fallait pas accorder de crédit aux paroles des personnes incompétentes.
Ainsi, la non-disponibilité de la nouvelle constitution de Touadera suscite actuellement des débats animés dans le pays. Les Centrafricains se trouvent dans une situation de confusion totale, sans savoir quelle version de la constitution a été promulguée par Faustin Archange Touadera. Le pays semble être plongé dans une obscurité juridique qui soulève de nombreuses questions quant à la légitimité de cette nouvelle loi fondamentale.
La controverse met en lumière la nécessité d’une communication claire et transparente du gouvernement quant à la constitution en vigueur. Les citoyens ont le droit de savoir quelles lois régissent leur pays, et toute ambiguïté en la matière ne fait que semer la confusion et l’incertitude. Il est impératif que les autorités clarifient rapidement la situation et fournissent une version officielle de la nouvelle constitution pour mettre fin à cette controverse qui persiste depuis trop longtemps.
Rappelons que l’implication d’Héritier Doneng dans ce débat autour de la nouvelle constitution de Touadera met en évidence l’importance de la compétence juridique dans la gestion des affaires publiques. Alors que la République centrafricaine cherche à se doter d’une nouvelle constitution pour l’avenir, il est crucial que toutes les parties prenantes, y compris les législateurs et les conseillers juridiques, s’assurent que le processus est transparent, légal et conforme aux normes démocratiques. La nation centrafricaine mérite une constitution qui soit le reflet de ses aspirations collectives et qui garantisse la stabilité et le progrès pour tous ses citoyens.
Par Alain Nzilo
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