La barbarie d’État s’installe en Centrafrique, selon Maître Crépin Mboli-Goumba
La décapitation de deux chefs anti-balaka par les mercenaires russes de Wagner dans la ville de Bouca, préfecture de l’Ouham-Fafa, démontre l’ampleur de la dérive autoritaire et sanglante du régime de Baba Kongoboro. Malgré les preuves accablantes publiées sur les réseaux sociaux montrant les corps mutilés, le gouvernement persiste dans le déni et le mensonge, bafouant les valeurs les plus élémentaires de l’État de droit.
Bangui, 09 août 2024.
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
barbarie d’État : un système basé sur la terreur et l’impunité.
Cette exécution sommaire n’est que la partie émergée d’un système répressif instauré avec la bénédiction des plus hautes autorités. Les mercenaires russes agissent en toute impunité, se livrant à des exactions contre les populations civiles sans jamais être inquiétés. Le silence complice du pouvoir face à ces crimes témoigne de sa complicité.
barbarie d’État et l’hypocrisie d’un gouvernement aux abois.
En niant l’évidence malgré les preuves accablantes, le gouvernement centrafricain démontre son mépris total pour la vérité et la justice. Cette attitude mensongère vise à masquer sa perte de contrôle sur une grande partie du territoire, abandonnée aux milices étrangères. L’État centrafricain n’existe plus que de nom.
Un appel à la responsabilité des démocrates.
Face à cette dérive, Maître Crépin Mboli-Goumba, figure de l’opposition, appelle les démocrates à prendre leurs responsabilités pour mettre fin au “voyoutisme d’État” et restaurer les valeurs républicaines. Il met en garde contre l’illusion d’un changement sans action concrète : “Les murs de Jéricho ne tomberont pas avec les trompettes.”
Alors que le pays s’enfonce dans la violence et l’arbitraire, l’avenir de la République centrafricaine repose désormais entre les mains des forces démocratiques. Leur mobilisation sera décisive pour éviter le naufrage définitif de l’État de droit.