Hassan Bouba, Ministre de la Mort : L’Architecte du Cauchemar dans le Massacre des rebelles du MPC
Bangui, 18 décembre 2023 (CNC) – Dans l’ombre sinistre de la récente tragédie qui a frappé des dizaines de éléments rebelles du mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) sur le site minier de Markounda, se profile la silhouette sinistre de Hassan Bouba, un individu criminel transfrontalier recherché par la cour pénale spéciale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
La première chose qui saute aux yeux est le parcours douteux de Hassan Bouba. Ayant longtemps évolué au sein du service de renseignement tchadien, il est passé de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) d’Ali Darassa à un poste ministériel en République centrafricaine (RCA). Ce passage miraculeux d’un rebelle à un ministre de l’élevage et de la santé animale en RCA suscite des questions légitimes. Comment un individu ayant une telle histoire et un passé trouble a-t-il pu occuper un poste ministériel dans un gouvernement?
Pire encore, Hassan Bouba est devenu le “puppet master” du groupe Wagner en RCA, contrôlant apparemment tous les aspects de leurs opérations, y compris le choix des cibles à éliminer. Cette influence écrasante sur un groupe de mercenaires soulève des questions sur le pouvoir qu’il exerce dans les coulisses, et sur sa culpabilité dans la tragédie du MPC à Markounda.
Les preuves qui pointent du doigt Hassan Bouba dans le massacre du MPC à Markounda sont accablantes. Il est allé jusqu’à jouer un double jeu dans la signature de l’accord de paix entre Mahamat Al-Khatim, le chef du MPC, et le gouvernement centrafricain. Sous le couvert de cet accord, il aurait discrètement donné l’ordre aux mercenaires du groupe Wagner de prendre en embuscade les membres du MPC qui avaient déposé les armes. Lorsque ces rebelles étaient vulnérables, les mercenaires ont agi avec l’approbation silencieuse de Hassan Bouba, massacrant froidement plus de 40 personnes, dont 30 qui avaient été capturées précédemment.
Pourquoi Hassan Bouba aurait-il commandité ce massacre brutal ? Les motivations semblent découler de la rivalité entre les chefs de groupes armés en RCA. Il semblerait qu’il cherche à éliminer toute menace potentielle à son poste lucratif de ministre, et le retour de Mahamat Al-Khatim à Bangui représenterait, selon les sources sécuritaires, une menace tant pour ses intérêts avec le groupe Wagner que pour sa position au sein du gouvernement.
En fin de compte, les preuves s’accumulent contre Hassan Bouba, pointant du doigt son implication dans un acte atroce qui a coûté la vie à des dizaines de personnes innocentes. Sa position au sein du gouvernement centrafricain et son influence sur le groupe Wagner doivent être remises en question de manière urgente. La justice doit être rendue, et Hassan Bouba doit répondre de ses actes présumés, tout comme ceux qui ont été complices de ce massacre inexcusable.
Par Gisèle Moloma
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