Libreville (Gabon) | CNC – Le Gabon risque d’aller dans la violence. En tout cas, c’est du moins le constat qui se profile à l’horizon. Evidemment, l’Union Européenne alerte le président Ali Bongo afin qu’il éclaircisse son peuple sur le cas réel de sa maladie. Aussi, l’UE invite le chef de l’Etat gabonais à ranger sa candidature afin d’éviter que son peuple ne plonge dans la violence.
En plus de mentionner de nombreux « déséquilibres » dans le déroulé du pays, l’UE dénonce la manipulation d’une certaine presse gabonaise qui refuse de traiter la bonne information. « Nous vivons dans une dictature brutale, violente, qui bafoue quotidiennement toutes les libertés fondamentales. Les intimidations, les arrestations arbitraires sont constantes » a soutenu le rival d’Ali Bongo. Il s’agit de l’opposant gabonais Jean Ping. Pour l’opposant gabonais, les jours d’Ali Bongo sont comptés au Gabon. « D’une manière ou d’une autre, il quittera le pouvoir » dit-il
« Je suis là et je serai toujours là »
« Vous ne pouvez pas savoir la joie que c’est pour moi de me retrouver parmi vous », a lancé Ali Bongo aux gabonais qui scandaient son nom. « Je rêvais de ce moment depuis pas mal de temps et c’est arrivé (…), il faut remercier Dieu et je tiens aussi à vous remercier tous pour le soutien que vous m’avez apporté, surtout dans les moments difficiles », tient-il à préciser. A en croire, le président Gabonais, il est bien là.
Yvone Trace.
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