Extorsion Rampante : Quand le Gouvernement Joue avec le Feu avec Les Barrières sur les routes
Le jeu dangereux du gouvernement centrafricain avec les nerfs de sa population semble atteindre des sommets inquiétants. Bien que des actions aient été entreprises l’année dernière pour démanteler les barrières illégales de Bangui à Béloko, de nombreuses autres restent étrangement intactes, continuant ainsi à exposer les citoyens à des actes de racket et de violence.
Pendant que les centrafricains subissent ces épreuves, le gouvernement, lui, semble plus enclin à jouer à des jeux de dupes en mettant en place une prétendue “cellule de veille” pour surveiller la situation.
Cette cellule, chargée de lutter contre la corruption aux barrières, a récemment rendu compte de ses premières constatations lors d’une conférence de presse.
Après deux semaines d’investigations sur les axes routiers principaux reliant Bangui à Damara et Bangui à Boali, la cellule a signalé la présence persistante d’auxiliaires aux barrières, alors que leur contrôle est censé être exclusivement assuré par des fonctionnaires de l’État.
Alexis Ndui Yabela, directeur de cabinet du Premier Ministre, a vivement encouragé les citoyens à signaler tout comportement suspect en composant le numéro d’urgence 1316 :
“Il est formellement interdit d’employer des auxiliaires aux barrières légales. Nous constatons malheureusement que certains continuent à opérer en violation des directives établies par le gouvernement.”
Les premières investigations ont également révélé des pratiques d’extorsion auprès des contribuables, où des agents, agissant au nom des services publics, réclament indûment des paiements en dehors de leur mandat.
Des mesures concrètes ont été prises pour réprimer ces abus. Suite à un appel au numéro 1316 concernant la barrière de Gerenhou, des équipes ont rapidement été dépêchées sur place pour enquêter et prendre les mesures nécessaires.
Alexine Dujabila, directeur de cabinet du Premier Ministre, a averti que les responsables de ces pratiques illicites seront sévèrement sanctionnés, conformément à la législation en vigueur, que ce soit par des sanctions administratives ou pénales.
Par la rédaction du CNC
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