Droit de réponse d’Alexandre Pamphile Maleyombo, Directeur de Cabinet du Ministère de l’Urbanisme, face aux accusations de détournements

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Droit de réponse d’Alexandre Pamphile Maleyombo, Directeur de Cabinet du Ministère de l’Urbanisme, face aux accusations de détournements

 

Droit de réponse d’Alexandre Pamphile Maleyombo, Directeur de Cabinet du Ministère de l’Urbanisme, face aux accusations de détournements
Alexandre Pamphile Maleyombo, directeur de cabinet au ministère de l’urbanisme

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Dans un article publié récemment par Corbeau News Centrafrique (CNC), intitulé « Vive Tension au ministère centrafricain de l’Urbanisme : Bras de fer entre la ministre Nicole Koué et son Dircab Alexandre Pamphile Maleyombo », de graves accusations ont été portées contre M. Alexandre Pamphile Maleyombo, Directeur de Cabinet du ministère de l’Urbanisme, de la Réforme Foncière, de la Ville et de l’Habitat de la République centrafricaine. L’article l’accuse notamment de détournements massifs via une caisse parallèle, de dépenses hors contrôle, et d’irrégularités dans des projets comme la construction d’un immeuble ministériel ou l’achat d’un tracteur à Douala. Face à ces allégations, M. Maleyombo a accordé une interview exclusive à notre rédaction pour livrer sa version des faits et rétablir la vérité.

 

Contexte des accusations

 

Selon l’article de Corbeau News Centrafrique, M. Maleyombo serait au cœur d’un scandale financier impliquant la gestion opaque des recettes issues des ventes de terrains dans plusieurs localités, notamment les 7e et 9e arrondissements de Bangui, Bimbo, ,mais également sur la route de Boali, Damara et Mbaïki. Ces fonds, estimés à des centaines de millions de FCFA, auraient été gérés via une caisse parallèle, privant le Fonds d’Aménagement et d’Entretien Urbain (FAEU), et le Trésor public de ressources essentielles. L’article rapporte également une mise en garde du Premier ministre, Félix Moloua, dénonçant des pratiques illégales, notamment la construction d’un immeuble sans appel d’offres et l’achat d’un tracteur sans autorisation. Enfin, il décrit un conflit ouvert avec la ministre Nicole Koué, qui aurait tenté, sans succès, de rétablir l’ordre face à un Directeur de Cabinet défiant son autorité.

 

La réponse d’Alexandre Pomphile Maleyombo

 

Dans une déclaration détaillée au micro de l’une de nos équipes, M. Maleyombo rejette catégoriquement ces accusations, qu’il qualifie de « mensonges » et de « sorcellerie pure » instrumentés pour ternir sa réputation. Il affirme que ces allégations sont motivées par des intérêts personnels et des résistances à son engagement pour une gestion rigoureuse et transparente des finances du ministère. Voici, point par point, sa réponse aux accusations formulées par Corbeau News Centrafrique.

 

Accusation de détournements via une caisse parallèle

 

L’article de CNC affirme que M. Maleyombo gère une caisse parallèle pour collecter les recettes des ventes de terrains, privant le FAEU et le Trésor public de fonds publics. M. Maleyombo dément fermement cette allégation, expliquant que les recettes collectées auprès des citoyens pour les parcelles sont utilisées conformément aux besoins du ministère, en l’absence de financements directs du Trésor public.

 

« Depuis sept à huit ans que je suis Directeur de Cabinet, le Trésor public ne nous a jamais donné un sou, même un franc, pour les travaux d’aménagement. Ces travaux coûtent très cher : louer des engins à un million de FCFA par jour, payer des per diem, aménager des terrains… Tout cela, nous le finançons avec l’argent collecté auprès des citoyens qui achètent des parcelles. Une partie de cet argent sert à louer des équipements, à développer des activités, et une autre est reversée au Trésor public. Où est le détournement là-dedans ? », s’interroge-t-il.

 

Il ajoute que les accusations de caisse parallèle sont infondées, car il a lui-même exigé des rapports financiers réguliers des agents comptables envoyés par le ministère des Finances, sans jamais les obtenir.

 

« Depuis plusieurs années, trois agents comptables se sont succédé. Aucun n’a fourni de rapport financier. Je leur demande : combien avons-nous reçu ? Combien avons-nous dépensé ? Combien a été reversé au Trésor ? Rien ! Ils ne montrent rien, ni à moi ni à la ministre. Et quand je refuse ces pratiques opaques, on me traite de méchant et on me dénigre sur les réseaux sociaux ».

 

Construction d’un immeuble sans appel d’offres

 

L’article du CNC reproche à M. Maleyombo d’avoir engagé la construction d’un immeuble ministériel sans respecter les procédures d’appel d’offres, suggérant un favoritisme envers une entreprise liée à lui. Le Directeur de Cabinet explique que cette initiative répond à un besoin urgent de moderniser les infrastructures du ministère, actuellement vétustes et dangereuses.

 

« Le bâtiment actuel du ministère date de l’époque coloniale, rongé par les termites, avec des plafonds qui risquent de s’effondrer. Est-ce digne d’un ministère de l’Urbanisme, avec des architectes et des urbanistes, de travailler dans ces conditions ? J’ai pris l’initiative de lancer la construction d’un nouveau bâtiment, car c’est ma maison. Je suis intégré ici, je prendrai ma retraite ici. Je veux laisser un héritage pour nos enfants, un bâtiment moderne qui reflète la vision du président pour un Grand Bangui ».

 

Concernant l’absence d’appel d’offres, M. Maleyombo affirme que les procédures administratives sont respectées, mais que l’urgence et le manque de fonds publics ont nécessité des solutions pragmatiques. « Si le Trésor ne nous donne rien, comment financer un appel d’offres classique ? Nous utilisons les recettes des terrains pour avancer, et tout est fait dans l’intérêt du pays ».

 

Achat d’un tracteur à Douala sans autorisation

 

L’achat d’un tracteur à Douala, sans validation du gouvernement, est également pointé du doigt par CNC comme une dépense opaque. M. Maleyombo clarifie que cet équipement était nécessaire pour les travaux d’aménagement, notamment sur des axes comme la route de Boali, Damara ou le PK 17.

 

« Nous louons des engins à des coûts exorbitants, parfois un million de FCFA par jour. Acheter un tracteur, c’est un investissement pour réduire ces dépenses et avancer dans les travaux. Tout cela est fait pour le pays, pour urbaniser, pour réaliser la vision du président de la République. Ceux qui critiquent ne vont pas sur le terrain, dans la brousse, face aux serpents et aux menaces des populations. Ils veulent juste l’argent sans travailler ».

 

Il regrette que cet achat soit présenté comme un acte illégal, alors qu’il s’inscrit dans une logique d’efficacité et d’autonomie financière face à l’absence de subventions publiques.

 

Conflit avec la ministre Nicole Nkoué

 

L’article de CNC décrit un bras de fer entre M. Maleyombo et la ministre Nicole Koué, cette dernière étant dépeinte comme incapable d’imposer son autorité face à un Directeur de Cabinet omnipotent. M. Maleyombo réfute cette vision, soulignant son respect pour tous les ministres qu’il a servis, y compris Mme Nkoué.

 

« J’ai travaillé avec trois ministres : Lefa, Rousalem, et maintenant Nicole Nkoué. Avec chacun, j’ai collaboré en bon termes, avec respect. Je suis un technicien du ministère de l’Urbanisme, intégré depuis 2008. Mme Nkoué vient du ministère du Tourisme, elle n’est pas urbaniste. Mon rôle, en tant que technicien, est de l’appuyer pour que le travail avance, en suivant la lettre de mission du Premier ministre et la vision du président pour un Grand Bangui ».

 

Il nie tout conflit personnel avec la ministre, affirmant que les tensions évoquées dans l’article sont amplifiées pour des raisons malveillantes. « S’il y a un problème, on doit se réunir, discuter, et trouver une solution ensemble. Le travail du pays, c’est l’affaire de tous, pas d’un individu ».

 

Accusations de népotisme et de protection politique

 

CNC explique que M. Maleyombo s’appuie sur un réseau de proches placés à des postes stratégiques et sur des liens avec le président Faustin-Archange Touadéra  alias Baba Kongoboro pour se maintenir. Le Directeur de Cabinet rejette ces allégations, mettant en avant son parcours et son indépendance financière.

 

« Avant d’intégrer le ministère en 2008, j’étais déjà un homme d’affaires. J’ai créé mon entreprise en 1996 après mes études universitaires. J’ai construit ma maison, acheté ma voiture. Je ne suis pas un mendiant qui dépend du régime. Ces accusations sont des mensonges pour me salir. Quant à mes soi-disant réseaux, je sers le pays avec loyauté, pas pour des intérêts personnels ».

 

Il ajoute qu’il dispose de dossiers sur les agissements de plusieurs responsables, y compris des ministres, mais qu’il refuse de les divulguer par respect et professionnalisme. « Je pourrais tout balancer sur les réseaux sociaux, comme on le fait contre moi, mais ce n’est pas mon style. Je préserve mes relations et je travaille pour le pays ».

 

Un appel à la transparence et à la justice

 

  1. Maleyombo conclut en réaffirmant son engagement pour la vision du président Touadéra, notamment le projet de Grand Bangui, qui vise à étendre la capitale à 50 kilomètres. Il insiste sur la nécessité de changer les pratiques obsolètes, comme l’absence de cadastre préalable à l’installation des populations, et de moderniser le ministère.

 

« Je ne suis pas un voleur. Je travaille avec honnêteté et professionnalisme. Ceux qui me critiquent refusent que l’on mette fin aux vieilles pratiques de gaspillage. Ils veulent 10 millions de FCFA par mois pour s’amuser, mais moi, je dis non. Cet argent doit servir à acheter du gasoil, à louer des engins, à construire pour le pays ».

 

Il appelle à une enquête indépendante pour faire la lumière sur la gestion financière du ministère, notamment sur l’absence de rapports des agents comptables. « Que les contrôles viennent vérifier ce que nous faisons. Tout est transparent de mon côté. Mais ceux qui accusent doivent aussi répondre de leurs actes ».

 

Face aux accusations de Corbeau News Centrafrique, Alexandre Pamphile Maleyombo se présente comme un technicien dévoué, victime d’une campagne de diffamation instrumentée par des acteurs opposés à sa rigueur. Il met en avant son parcours, son indépendance financière, et son engagement pour la modernisation de l’Urbanisme en Centrafrique. Tout en dénonçant l’inaction des agents comptables et les résistances internes, il appelle à une résolution collective des problèmes pour faire avancer le pays.

 

« Je suis un combattant. Je ne reculerai pas. Avec la sagesse que Dieu m’a donnée, je continuerai à servir mon pays, jusqu’à ce que quelqu’un prenne la relève. Mais pour l’instant, je travaille pour la vision du président et pour les Centrafricains »….

 

Par Alain Nzilo

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