Bangui (République centrafricaine) – 13 oct. 2019 16:55
Les faits se sont déroulés entre les localités de Liboi et Damajale, dans le comté de Garissa, frontalier de la Somalie.
“Malheureusement, nous avons perdu des policiers et le véhicule à bord duquel ils voyageaient a été gravement endommagé”, a indiqué dans un communiqué le chef de la police kényane, l’inspecteur général Hilary Mutyambai, sans préciser le nombre exact de victimes.
Ce dernier a ajouté que les policiers effectuaient une patrouille dans la zone et que des renforts y avaient été dépêchés.
Selon une autre source policière qui a requis l’anonymat car elle n’est pas autorisée à parler aux médias, les victimes seraient “environ une dizaine” et “on soupçonne que l’engin piégé a été placé par des membres des shebab”, les insurgés islamistes radicaux somaliens.
Le comté de Garissa et ceux plus au nord de Wajir et Mandera sont régulièrement le théâtre d’attaques surprises des shebab, notamment contre les forces de sécurité kényanes déployées, entre autres, pour surveiller la frontière.
Le 15 juin, au moins huit policiers avaient péri dans des circonstances similaires dans le comté de Wajir.
L’utilisation d’engins artisanaux contre les patrouilles de police et de l’armée dans les régions frontalières du nord et de l’est est relativement commune. Les shebab ont par le passé revendiqué plusieurs attaques de ce type qui ont tué des dizaines de policiers et soldats kényans.
Affiliés à Al-Qaïda, ils ont juré la perte du gouvernement fédéral de Mogadiscio, soutenu par la mission de l’Union africaine en Somalie (Amisom). Ils ont commencé à perpétrer des attentats meurtriers et des attaques sur le sol kényan à partir de 2011 et l’intervention des troupes kényanes dans le sud de la Somalie.
Avec AFP
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