Des journalistes de Wagner menacés ? La honte d’une farce d’un communiqué des soi-disant journalistes.
Un communiqué hypocrite des journalistes de Wagner qui sonne faux
Un groupe de soi-disant journalistes centrafricains a publié jeudi 25 juillet 2024 un communiqué de presse d’une hypocrisie flagrante, osant se plaindre de prétendues menaces à leur encontre. Cette pitoyable mise en scène ne fait que souligner la compromission de ces individus avec le régime en place et le groupe Wagner, jetant l’opprobre sur une profession déjà malmenée depuis plus de 8 ans au pays de Boganda.
Bangui, 29 juillet 2024.
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Le silence assourdissant face aux véritables persécutions.
Ces plumitifs à la solde du pouvoir, qui se targuent d’être les porte-paroles de la presse libre en Centrafrique, n’ont eu aucun scrupule à garder le silence lorsque leurs véritables confrères subissaient de réelles persécutions. Leur indignation sélective est révélatrice de leur duplicité et de leur mépris pour l’éthique journalistique.
Des menaces ministérielles ignorées.
Prenons l’exemple du journaliste Christian Aimé Ndota, ancien directeur de la radio nationale. Dans un post publié sur les réseaux sociaux le 22 mai 2023, il révélait avoir été menacé de mort par le ministre de la Communication et des Médias d’alors, Serge Ghislain Djorie, lors d’une conversation téléphonique. Ces menaces faisaient suite à des articles critiques publiés par Ndota. Malgré la gravité de ces accusations, les soi-disant défenseurs de la liberté de la presse sont restés muets.
Torture et détention arbitraire passées sous silence.
Plus alarmant encore, le cas d’Auconfort Shadrack Morouba, arrêté à Moungoumba sur ordre du chef d’État-major, le général Mamadou Zéphirin. Morouba a été menotté, encagoulé, interrogé et torturé, accusé à tort d’être un correspondant du journal en ligne Corbeaux News. Il a été détenu pendant plusieurs jours dans la cellule du camp militaire De Roux avant d’être transféré à l’Office Central pour la répression du banditisme (OCRB). Là encore, pas un mot de la part de ces prétendus gardiens de la liberté d’expression.
Intimidations ministérielles en plein jour.
L’intimidation des journalistes ne s’arrête pas là. Un reporter de Corbeaux News, D. Y. Ibrahim, a été menacé d’arrestation et de mort par le ministre de la Communication d’alors, Serge Ghislain Djorie lui-même, lors d’un gala de boxe au stade omnisport de Bangui. Le ministre a exigé que le journaliste écrive un article niant l’authenticité des informations publiées par Corbeaux News sur les exactions des mercenaires russes dans les villes de province. Face au refus du journaliste, le ministre est passé aux menaces directes, déclarant que tous les journalistes de Corbeaux News seraient “pris un à un”.
Arrestations arbitraires en pleine rue.
N’oublions pas non plus le sort de Christian Azoudaoua, alias Sassou, directeur de publication du journal “Le Charpentier”. Il a été arrêté en plein jour par la gendarmerie nationale le 6 septembre 2022, apparemment en représailles à la publication d’un article critique sur le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Évariste Ngamana, ancien chef milicien Anti-Balaka devenu député.
Une longue liste de violations ignorées.
Ces cas ne sont que la partie émergée de l’iceberg. D’autres journalistes ont subi des sorts similaires : l’un a été enlevé par les mercenaires russes et porté disparu. Plus récemment, Christian Aimé Ndota de Radio Centrafrique a été sanctionné et menacé de conseil de discipline pour avoir simplement fait son travail.
Censure en ligne persistante.
La liberté de la presse en République centrafricaine est également mise à mal par la censure en ligne. Le site de Corbeau News Centrafrique est bloqué depuis 2021 sur ordre du groupe Wagner, une mesure d’exception qui perdure bien au-delà de toute justification légale.
Des “journalistes” complices d’un régime répressif.
Face à ces atteintes répétées et graves à la liberté de la presse, le silence de ces soi-disant journalistes est assourdissant. Leur communiqué hypocrite ne fait que souligner leur complicité avec un régime qui muselle systématiquement toute voix dissidente.
La vérité est que ces individus sont des agents doubles, touchant des enveloppes de tous bords tout en servant les intérêts du pouvoir en place et du groupe Wagner. Leur communiqué n’est qu’une pathétique tentative de se dédouaner face aux révélations sur leurs accointances douteuses.
Appel à l’action et à la responsabilité.
Il est grand temps que ces imposteurs cessent leur petit jeu et assument publiquement leur rôle de propagandistes. Leur hypocrisie ne fait que déshonorer davantage une profession déjà mise à mal dans le pays. Les vrais journalistes centrafricains, eux, continuent de risquer leur vie pour informer, dans l’indifférence de ces pleutres.
Le courage exemplaire d’un vrai journaliste.
Au milieu de cette mascarade honteuse, il convient de saluer le courage exceptionnel du journaliste Rosemont Zokoué. Contrairement à ses confrères compromis, Zokoué a pris le risque de dénoncer ouvertement certaines injustices sur les réseaux sociaux, et ce malgré les dangers évidents pour sa sécurité personnelle. Son identité clairement affichée, il a choisi de rester fidèle aux principes du vrai journalisme, refusant de se laisser intimider par les menaces qui planent sur la profession en Centrafrique. Son action courageuse est unanimement reconnue et respectée, offrant un rare exemple d’intégrité dans un paysage médiatique largement corrompu.
La réponse du CNC face à l’hypocrisie.
Face à ce déni flagrant de certains journalistes quant à leurs liens avec le groupe Wagner, la rédaction de Corbeau News Centrafrique (CNC) se réserve le droit de dévoiler publiquement tous les détails concernant la collaboration de ces individus avec les mercenaires russes. Alors qu’un journaliste a déjà officiellement reconnu avoir travaillé pour Wagner, d’autres persistent dans leur duplicité, manipulant l’opinion publique tout en jouant un dangereux jeu à trois bandes. Ces individus n’hésitent pas à empocher de l’argent de l’Union Européenne, de l’ambassade des États-Unis et d’autres partenaires occidentaux, tout en servant secrètement les intérêts de Wagner. Le CNC est prêt à exposer cette hypocrisie au grand jour, révélant les multiples épisodes de cette sordide réalité si ces soi-disant journalistes persistent dans leurs dénégations mensongères. Il est temps que la vérité éclate et que ces imposteurs assument les conséquences de leur double jeu.
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