Crise en Centrafrique : 3 gendarmes camerounais pris en otage par des rebelles centrafricains
Bangui ( République centrafricaine ) – Les 3 gendarmes camerounais ont été pris en otage le 26 décembre 2020 dans un village de l’Adamaoua, près de la frontière avec la Centrafrique.
C’est une information relayée ce lundi 28 décembre 2020 par le confrère Cameroon info net. Il y a 3 gendarmes camerounais qui sont pris en otage par des rebelles centrafricains, depuis le samedi 26 décembre 2020. Les rebelles en question sont de la faction appartenant au Général centrafricain Abbas Sidiki, le chef de la milice dite des «3R» (Retour, Réclamation et Réhabilitation) en RCA. Pour libérer les gendarmes, une source de Cameroon info net indique que les ravisseurs demandent une rançon./////////////.
«Les rebelles centrafricains demandent une rançon de 15 millions FCFA par gendarme avant de les libérer. Selon les revendications des ravisseurs, si cette somme est payée, les gendarmes seront libérés mais sans leurs armes ni leur véhicule», rapporte la source suscitée./////////////.
Il convient de préciser que les 3 gendarmes camerounais enlevés, ont été mis en mission pour renforcer la sécurité à la frontière dans la région de l’Adamaoua. Car les autorités camerounaises se sont montrées préoccupées par le climat socio-politique qui redevenait délétère en RCA./////////////.
«La situation sécuritaire se dégrade rapidement côté centrafricain et il y a des répercussions ici à Garoua-Boulaï. Vous avez le nombre de réfugiés qui augmente sensiblement de jour en jour, vous avez de hautes personnalités centrafricaines qui sont venues ici pour des raisons sécuritaires», a déclaré Grégoire Mvongo le Gouverneur de l’Est./////////////.
D’ailleurs, le Gouverneur de la région de l’Est a présidé une réunion de sécurité dans la ville de Garoua Boulai, la semaine dernière. Il était notamment accompagné pour la circonstance des responsables de la sécurité, dont le général de brigade Joseph Nouma, commandant de la 12ème d’infanterie motorisée. Il a été trouvé qu’il y a une urgence, au regard de la situation sécuritaire qui ce ne cesse de se dégrader en RCA./////////////.
Liliane N.
— Fin de l’article —
{CAPTION}