Touadera prépare-t-il réellement un génocide ?
Bangui, 23 février 2024 (CNC).
Dans un climat politique et social déjà tendu, la République centrafricaine se prépare en coulisse à une autre crise sociale qui ne dit pas son nom encore au moment où nous mettons en ligne cet article. Cette crise qui guette la Centrafrique serait une crise à la propriété foncière liée à ethnicité. Au cœur de cette controverse se trouve la décision de certains membres du gouvernement et de la présidence de la République prise sur la vente de parcelles de PK-18 à PK26, route de Boali, alimentant ainsi les soupçons quant à une possible partialité ethnique.
Depuis quelques années, le gouvernement, par le biais du ministère de l’Urbanisme, a loti des parcelles de terrain tout au long de la route de Boali, de PK-18 à PK 40 et au-delà, dans le but de les revendre à la population et à toute personne intéressée. Ces parcelles ont été rapidement acquises par des Centrafricains de toutes origines, y compris ceux de la diaspora.
Cependant, après l’achat de ces parcelles, quelques mois plus tard, vers la fin des années 2023 et le début de l’année 2024, des informations crédibles, de bouche à oreille arrivent aux acheteurs, suscitant leurs préoccupations croissantes. Il est rapporté que le chef de l’Etat et le gouvernement envisagent de récupérer certaines parcelles pour les redonner exclusivement aux Centrafricains de l’ethnie Ngbaka Mandja, l’ethnie de la mère du président putschiste Touadera.
Selon cette information diffusée par une source sûre, les autorités centrafricaines ont malheureusement constaté que la quasi-totalité des acheteurs de ces terrains sont des gens du Nord du pays, alimentant les craintes d’une répartition inéquitable des terres, estime certains de ces membres du gouvernement et de la présidence. Les Centrafricains qui ont déjà investi dans ces parcelles expriment leur inquiétude quant à la possibilité de voir leurs acquisitions remises en question, ce qui soulève des questions sur la stabilité et la transparence du processus de vente des terrains.
La question qui se pose est maintenant de savoir qui a empêché les parents de Touadera, les Ngbaka Mandja, d’acquérir ces parcelles au moment où elles sont mises en vente ? Et pourquoi tenir des tels propos ? Alors que les Ngbaka Mandja, eux, sont aussi nombreux sur la route de Damara, et ils se regroupent en fonction de leur convenance.
Néanmoins, le constat que les Centrafricains ont fait est que Touadera, depuis quelques années, ne fait que favoriser les Centrafricains de l’ethnie de sa mère, Ngbaka Mandja, à divers niveaux de l’appareil gouvernemental et de l’armée, allant jusqu’à créer un escadron officiel de cette ethnie, le BIR. Ça va être maintenant le tour des terrains qui vont être réservés et concédés aux Ngbaka Mandja dans certains quartiers de la capitale.
Cette concentration de pouvoir excessif et de ressources au sein de cette ethnie Ngbaka Mandja soulève des questions sur les véritables intentions de Touadera. Sa décision de retirer certaines parcelles de terrain et de les réserver uniquement aux Ngbaka Mandja soulève des préoccupations quant à l’équité et à l’inclusion dans le pays. Ainsi, les Centrafricains se demandent quelles sont les véritables motivations derrière ces actions et ce que cela signifie pour l’avenir de la nation.
De plus, l’annonce de son neveu, ministre conseiller et lui-aussi un Ngbaka Mandja, Fidèle Gouandjika, appelant au génocide en cas de coup d’État contre le régime, suscite des interrogations supplémentaires sur les intentions du gouvernement et de la présidence. Ces commentaires soulèvent la possibilité que Touadera prépare effectivement un génocide, conformément à l’annonce de son cousin Fidèle Gouandjika qui affirme ouvertement qu’il est déjà empoisonné par sa mère depuis son fœtus qui mangeait beaucoup un organe des poulets, pourtant non-toxiques, les anus, mais pousse les gens à ne pas garder des secrets.
Rappelons que la République centrafricaine se trouve à un moment critique de son histoire, où les décisions politiques et économiques ont un impact profond sur la cohésion sociale et la confiance des citoyens envers leur gouvernement. La suspension de la vente et la menace de retrait de certaines parcelles vendues au PK-18 a mis en lumière les tensions ethniques organisée par les autorités centrafricaines.
Affaire à suivre.
Par Gisèle MOLOMA
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