Quel Archange pourra sauver le ministère de l’emploi de la descente aux enfers ourdie par la ministre Annie Michelle Mouanga ?
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Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
Depuis sa nomination à la tête du ministère centrafricain de l’Emploi, Annie Michelle Mouanga, née Gambor, s’agite comme un « diablotin dans un bénitier ». Son objectif ? Soumettre le personnel de ce département stratégique à une vénération aveugle, aux violations de toute éthique. Pourtant, son parcours chaotique et ses pratiques controversées ne laissent planer aucun doute : cette ministre, parachutée dans un domaine technique où elle excelle surtout par son incompétence, conduit le ministère droit vers l’abîme.
Annie Michelle Mouanga : une carrière entachée par l’échec et la honte
Avant d’atterrir à ce poste, la ministre Annie Michelle Mouanga a déjà fait parler d’elle, mais pas en bien. Éjectée sans ménagement de la société Orange pour « insuffisance de résultats », elle a bu la coupe de la honte jusqu’à la lie. Cette déconvenue, loin de lui servir de leçon, semble avoir aiguisé son appétit pour le pouvoir et les privilèges. Propulsée ministre de l’Emploi, elle a transformé ce département en un terrain de jeu pour ses ambitions personnelles, au détriment des agents et des missions qui lui sont confiées. Sa gouvernance, caractérisée par l’égocentrisme, le népotisme et une quête effrénée d’enrichissement, a plongé le personnel dans un climat d’angoisse et de désespoir, où les abus de pouvoir sont devenus monnaie courante.
Une gestion familiale et despotique
Le ministère de l’Emploi, sous la férule de Dame Annie Michelle Mouanga, ressemble davantage à une entreprise familiale qu’à une institution publique. Pour preuve, elle a récemment nommé son frère cadet, Michel Gambor, à la tête d’un projet financé par l’Organisation internationale du travail (OIT) en RCA. Ce n’est pas l’unique cas : sa sœur cadette, Ledo, ainsi que ses amis autoproclamés de la « Diaspora », ont été catapultés comme consultants à l’Agence centrafricaine pour la formation professionnelle et l’emploi (ACFPE). Du jamais-vu dans les annales de l’administration publique !
Mais ce n’est pas tout. Les rétrocommissions sont devenues une pratique organisée : chaque opération à impact financier doit remplir les poches de la ministre Annie Michelle Mouanga. Traditionnellement dévolue au Directeur de cabinet, la fonction d’administrateur des finances du ministère lui a été arrachée pour qu’elle puisse elle-même ordonner, gérer et dépenser à sa guise, en violation des règles de gestion des deniers publics. Juge et partie, elle s’est également entourée de fidèles serviteurs pour parachever son emprise : son beau-frère, Sieur Kombo Jean, nommé régisseur des dépenses, exécute ses ordres sans hésitation, tandis que les maigres ressources du ministère s’évaporent sous son contrôle.
Le silence acheté, l’incompétence récompensée
Pour s’assurer une loyauté sans faille, Annie Michelle Mouanga n’hésite pas à distribuer des postes juteux à ses alliés. Le syndicaliste Noël Ramadan, ancien Professeur d’anglais, promu président du Conseil d’administration de l’ACFPE, a vendu son silence et son intégrité en échange de cette sinécure. En guise de récompense supplémentaire, sa fille, Zita Ramadan, notoirement inexpérimentée et incompétente, a été propulsée Directrice des ressources humaines du département. Leur premier fait d’armes ? Le détournement des fonds alloués aux défilés du 1er décembre et du 1er mai, un scandale qui a causé indignation et commentaires acerbes parmi le personnel.
Une tyrannie au quotidien
Au ministère de l’Emploi, la seule présence de Dame Annie Michelle Mouanga terrorise. Ses éclats de voix, dignes d’une mère réprimandant ses enfants, résonnent dans les couloirs, intimidant aussi bien les membres de son cabinet que les fonctionnaires et agents de l’État. Ceux qui osent s’opposer à ses dérives ou tentent de respecter les règles d’éthique et de déontologie sont impitoyablement sanctionnés : dépouillés de leurs responsabilités, ils sont relégués en « quarantaine » administrative, réduits au silence par une ministre qui ne tolère aucune résistance.
Preuve ultime de son excès d’ego, Annie Michelle Mouanga a osé exiger que le personnel baisse la tête et évite son regard lorsqu’on la salue, une attitude digne d’une autocrate d’un autre temps. Soutenue dans ses errements par des cadres complaisants, tels que Jean de Dieu Yongondounga, Chargé de mission à la Protection sociale et spécialiste des dénonciations calomnieuses, elle s’appuie sur ces « brebis galeuses » pour asseoir son règne.
Un parapluie atomique nommé Tina Touadera
Pour se protéger des critiques et des conséquences de ses actes, Annie Michelle Mouanga brandit un argument-massue : sa prétendue proximité avec la Première maitresse du Président, Tina Touadera. Elle clame haut et fort que ces liens la rendent intouchable, un « parapluie atomique » censé la préserver de toute chute. Mieux encore, elle justifie ses détournements en prétendant que les fonds ainsi siphonnés servent à soutenir politiquement la Première maîtresse du Président, une excuse aussi audacieuse que douteuse.
Pourtant, une évaluation technique de ses performances révèle une réalité spectaculaire : incapable de répondre à plus de 30 % des exigences de sa lettre de mission, Annie Michelle Mouanga est manifestement inapte à occuper ce poste. Mais qu’importe, son ego surdimensionné et son réseau de connivences lui permettent de rester en place, envers et contre tout.
Conflits d’intérêts et pillage organisé
L’appétit de Dame Annie Michelle Mouanga ne connaît aucune limite. Elle a créé une entreprise d’intérim, Impact 236, pour gérer le personnel de la société Tamoil, plongeant le ministère dans un conflit d’intérêts avec l’État. Les responsables de Tamoil, se croyant protégés par leur « marraine », ont défié le gouvernement, avec les conséquences désastreuses que l’on sait. Par ailleurs, elle s’est ingérée dans la gestion de l’ACFPE en nommant une autre Michelle, ancienne secrétaire de direction, à un intérim illégal qui dure depuis plus d’un an, en violation des textes réglementaires.
Son entreprise Diaspora, quant à elle, a raflé le marché de la restauration du personnel de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), empochant 15 millions de FCFA par mois pour un service imposé aux employés, contraints de déjeuner sur place. Toutes les activités de restauration du ministère, ainsi que les frais de transport des participants aux événements, passent par ses sociétés, avec une ponction obligatoire de plus de 70 % sur ces budgets. Confondant ses biens personnels avec ceux de l’État, Annie Michelle Mouanga a même affecté un véhicule de service de la CNSS à son mari, tandis que trois autres véhicules, dons de la Minusca, sont confisqués pour son usage personnel et celui de ses enfants, laissant les cadres du ministère se débrouiller avec des taxis-motos.
Une gestion chaotique aux conséquences humaines
La gabegie instaurée par Annie Michelle Mouanga a des répercussions dramatiques. Les lignes budgétaires de l’État allouées au ministère ont été drastiquement réduites, et depuis son arrivée, le département n’a plus de budget d’investissement. Le personnel, victime de cette gouvernance tyrannique, subit de plein fouet les affres de l’impopularité de leur ministre. Fait tragique, les cas de décès parmi les agents ont augmenté de manière alarmante depuis son arrivée – un indicateur macabre de la pression et du désespoir qui règnent au sein du ministère.
Récemment, dans une confusion des rôles ubuesque, Dame Annie Michelle Mouanga, qui n’est pas assermentée, s’est arrogé le droit de diriger une mission de contrôle nocturne sur le terrain, accompagnée de la directrice régionale du travail. L’objectif ? Siphonner directement les ressources à la source, au mépris de toute dignité républicaine.
Deux poids, deux mesures : l’impunité des proches
Les scandales financiers se multiplient sous son règne. Un jeune cadre, Kokadou Jésus, a imité la signature de ses supérieurs pour détourner plus de 2 millions de FCFA en collusion avec une entreprise privée. Proche de la ministre, il s’en est tiré avec une simple demande d’explication et l’ordre de reverser la somme… à Dame Annie Michelle Mouanga elle-même. En revanche, un autre agent, Cyr Wakabo, coupable d’un forfait similaire, a été arrêté sur son lieu de travail par des gendarmes armés du GIGN, conduit manu militari à la direction de la SRI, où il croupit encore. Deux poids, deux mesures : l’impunité pour les protégés, la répression pour les autres.
Le démantèlement d’un corps d’élite
Le corps des Inspecteurs du travail et des lois sociales, jadis fierté de la RCA, est en voie de démantèlement sous la houlette de Dame Mouanga. Privatisé et gangréné par la promotion de la médiocrité, il perd chaque jour un peu plus de son prestige et de son efficacité. Le personnel du ministère, excédé par le copinage et les détournements érigés en mode de fonctionnement, exige la fin de cette gabegie.
Un appel à l’Archange
Face à ce naufrage, un cri d’alarme retentit : il est temps que le président Faustin Archange Touadera, seul « Archange » capable de mettre fin à cette descente aux enfers, prenne ses responsabilités. Les « bras cassés » qu’il a lui-même identifiés au sein de son gouvernement, à commencer par Annie Michelle Mouanga, doivent être neutralisés. La lutte contre l’impunité ne peut rester un vœu pieux ; elle doit se traduire par des actes concrets. Le peuple centrafricain, las de voir ses institutions pillées et ses agents martyrisés, attend un sursaut salvateur. Quel Archange osera enfin trancher dans le vif ?
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