Quand Wagner déclenche une vaste campagne de propagande contre Bancroft
Avant même l’arrivée de Bancroft en Centrafrique, Wagner débute des campagnes de fake news contre ce groupe des paramilitaires américains, semant la confusion et la méfiance.
À l’aube de l’arrivée du groupe américain Bancroft en Centrafrique, les agissements de Wagner prennent une tournure inquiétante dans le pays. Ces russes, déjà présents depuis 7 ans dans ce pays, organisent des marches manipulées dans la capitale, Bangui et à Ndélé, dans le Bamingui-Bangoran, causant l’inquiétude avant même que Bancroft ne mette le pied sur le sol centrafricain.
Ces marches servent de prétexte à une campagne de propagande intense de Wagner, déversant par la suite des fake news dans la presse étrangères. Ces fausses informations, relayant depuis deux semaines dans des médias étrangers, explique qu’une adolescente centrafricaine aurait été prétendument violée par les Américains du groupe Bancroft. Le même fake news se poursuit, affirmant que les américains auraient manipulé un groupe des malfaiteurs qui ont pris en otage deux exploitants chinois à Yaloké. Pourtant, la réalité sur le terrain en Centrafrique montre que les Américains ne sont pas aussi très visibles comme les russes et les chinois. Dans la plus part des cas, ils sont restés confinés dans leur ambassade, et difficile de les voir dans les rues.
Pourtant, Wagner ne recule pas, propageant ses mensonges venimeux malgré la faible crédibilité qu’ils auraient auprès de la population centrafricaine. Au lieu de publier ces accusations sur le sol national, ils inondent délibérément certains médias étrangers, suscitant des questions sur leurs motivations.
En outre, Wagner, qui bloque l’arrivée de Bancroft en Centrafrique ne s’arrête pas là. Exerçant un contrôle total sur la police nationale, ils en profitent pour expulser des membres de Bancroft en provenance des États-Unis. L’unique représentant de Bancroft à Bangui, un russe d’origine, a été également arrêté par les mercenaires russes et détenu au camp de Roux dans leur base. Cependant, son relâchement intervient grâce à l’intervention de Touadera qui a lui-même signé cet accord avec Bancroft.
Par Gisèle MOLOMA
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