Centrafrique : quand les anciens de la police nationale projettent de bloquer l’accès à la primature.
Dans une correspondance adressée au ministre de la Sécurité publique, le collectif des policiers retraités menace de s’emparer de l’immeuble Petroca dans les prochains jours si leurs droits légaux ne sont pas respectés.
En effet, selon nos informations, le programme des Nations unies pour le développement (PNUD), qui s’est engagé il y’a plusieurs mois à verser aux retraités policiers de la dernière vague 2017-2018 l’intégralité de leurs mesures d’accompagnement une fois que les procédures complétées, déclare pouvoir rien décaisser si le gouvernement centrafricain ne lui fournit tous les documents demandés.
Or, dans un entretien avec le ministre de la Sécurité publique le mois dernier, les représentants du collectif des policiers retraités sollicitent l’appui de ce dernier pour l’obtention rapide du dernier document exigé par le PNUD avant le décaissement de leurs droits légaux. Ce qu’il a accepté lors de cet entretien.
Bizarrement, plusieurs semaines sont passées et le ministre de la Sécurité publique le général Henri Wanzet Linguissara semble oublier son engagement lors de la dernière réunion avec les représentants du collectif.
Finalement, tout porte à croire qu’il y’a un blocage quelque part au sommet de l’État, selon un membre du collectif contacté par CNC.
Ainsi, lors de leur dernière assemblée générale à Bangui, le collectif, dans une correspondance adressée au ministre de la Sécurité publique, menace de bloquer totalement l’accès à l’immeuble Pétroca abritant la Primature et le cabinet du ministre de la Sécurité publique dans les prochains jours.
Affaire à suivre…
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