la mise à la retraite forcée du colonel Modoua, symbole d’injustice maladive du régime de Bangui
Une injustice flagrante, maladive et choquante du régime de Bangui a suscité l’indignation des centrafricains après l’annonce de la mise à la retraite forcée du colonel Modoua par le président Toadera.
En janvier 2023, la République centrafricaine a été secouée par l’interpellation brutale du colonel Édouard Modoua, commandant de la région militaire du nord-ouest, suivie de sa détention sur la base d’accusations douteuses. Orchestrée par les mercenaires du groupe Wagner avec la complicité des autorités centrafricaines, cette arrestation a suscité une vive émotion au sein de la population et des rangs militaires.
Une retraite controversée :
2 mois après son arrestation, un décret présidentiel met le colonel Modoua à la retraite, une décision qui soulève des questions sur la justice et l’équité au sein de l’appareil d’État centrafricain. Cette retraite forcée est considérée par beaucoup comme le dernier acte d’une série d’injustices subies par le colonel.
Témoignages de rejet et d’indignation :
Jean Malénguiza, enseignant à Gobongo:
« C‘est une honte ! Le colonel Modoua a servi son pays honorablement. Le voir traité de cette façon est un affront à tous les principes de justice ».
Amina Torobi , une commerçante au marché Miskine :
« Nous savons tous que le colonel Modoua est innocent. Cette retraite forcée n’est qu’un moyen de le faire taire. Ehhhhh Nzapa ! ».
Gallo Sylvain, militaire à la retraite :
« Cela montre jusqu’où nos dirigeants sont prêts à aller pour se maintenir au pouvoir en caressant nos bourreaux au sens du poil. C‘est une injustice flagrante ».
Léa Mangué, étudiante :
« Où est la justice dans ce pays si ceux qui devraient nous protéger sont eux-mêmes en danger ? C‘est effrayant dans ce pays des Gbakamandja ».
Les enjeux de cette affaire :
Au-delà de la personne du colonel Modoua, cette affaire met en lumière les tensions entre le pouvoir exécutif, l’influence des mercenaires du groupe Wagner et les droits des citoyens et des militaires centrafricains. Elle soulève des questions sur la souveraineté de l’État et la protection des droits de l’homme en République centrafricaine.
Notons que la mise à la retraite forcée du colonel Moudoua par le président Toadera est symptomatique des maux qui affligent la République centrafricaine. Entre injustice, influence étrangère et luttes de pouvoir, le chemin vers une véritable démocratie semble encore long.
Par Alain Nzilo
Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21
Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com
Cliquez sur ce lien pour intégrer nos groupes WhatsApp :
Rappelons que dans les deux premiers groupes, seuls les administrateurs publient des contenus. Et c’est réservé uniquement aux articles du CNC.