Les soldats de la MINUSCA sont souvent critiqués aussi bien dans les journaux que par le centrafricain lambda, qui lui fait parfois porter le chapeau de tous les malheurs du pays. On lui reproche son incompétence, son désintérêt pour la population voir les crimes les plus odieux. « Il n’y a pas de fumée sans feu », dit-on et les rumeurs les plus folles se propagent comme traînée de poudre. Combien de mensonges pour un fait vérifié ?
Les fils et filles de la République centrafricaine devraient pourtant se sentir proche de soldats venus parfois de pays très pauvres et qui ont aussi connu des crises politico-militaires à répétition. Nous devrions leur être reconnaissants de quitter leur foyer, leur famille, pour venir dans notre pays si loin de chez eux.
En vérité, le dévouement de la MINUSCA commence à être connu pour leur dévouement au service de la sécurité des citoyens dans tout le pays. Ainsi, de source sûre, la population de la commune de Koundé, durement frappée par l’assassinat de son maire, Monsieur Syllas NANGA, dans des circonstances troubles, a fait appel aux soldats de la MINUSCA pour rétablir la sécurité. Ces soldats sont intervenus promptement et ont patrouillé sur la route entre Beloko et Koundé. Les habitants de Koundé, effarouchés par la violence des meurtriers, avaient pris l’habitude de fuir le village pendant la nuit, pour se réfugier en forêt, avant de rentrer chez eux au matin. Depuis, ils ont pu retrouver le calme et la sérénité grâce au professionnalisme de la MINUSCA.
Le porte-parole de la MINUSCA, le Major Soumana GARANKE a déclaré que « la force de la MINUSCA en collaboration avec la Police de la mission, les FACA et les forces de sécurité intérieure poursuivent les patrouilles de jour comme de nuit pour sécuriser certains lieux publics et les villes pour prévenir out incident ou acte criminel. A titre d’exemple, à Koundé la situation est sous contrôle. »
Selon les témoins de ces événements, les villageois ont exprimé leur plus vive reconnaissance à l’égard des soldats de l’ONU. La mésentente vient parfois du manque de connaissance mutuelle quand l’amitié se nourrit des échanges réciproques.
Le peuple centrafricain n’ignore pas le sentiment de gratitude !
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