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Centrafrique : Hier Alindao et aujourd’hui Bangassou, trop de violence aveugle entraînant des morts inutiles et insupportables.

Centrafrique : Hier Alindao et aujourd’hui Bangassou, trop de violence aveugle entraînant des    morts inutiles.

 

 

Les miliciens Anti-Balaka en Centrafrique
Les miliciens Anti-Balaka en Centrafrique

 

Bangui, le 15 mai 2017.

Par : Corbeau News Centrafrique (CNC),

 

Trop de familles endeuillées, dévastées, traumatisées. Cette région connaissait pourtant une paix relative depuis plusieurs années. Il a fallu qu’un boulevard soit offert par la MINUSCA et par Mr Touadera à Ali Darassa pour poursuivre son œuvre de destruction massive en dehors de Bambari…

Au lieu de résoudre un problème, on le déplace et on l’aggrave. Pourtant, c’est depuis le mois d’Août 2016 que, comme un prédicateur dans le désert, un observateur de la vie politique centrafricaine (URCA)   ne cesse de tirer la sonnette d’alarme. Pour les avoir mis en garde contre la montée en puissance des groupes armés. Le président de ce parti qui était le challenge malheureux de TOUAD a même failli être arrêté pour son franc parlé. Il a été traité de tous les noms par le Gouvernement et la MINUSCA qui l’a traité de putschiste.

C’est pourquoi : « Beaucoup de compatriotes disent ou écrivent: “Tais-toi AGD, tu n’aurais pas fait mieux en seulement un an… » Nous faisons dans cette publication le nôtre, cette déclaration qui corrobore avec notre analyse.

Mais la situation était largement meilleure il y a un an! Il ne fallait pas l’aggraver, il fallait juste l’améliorer! Bien sûr qu’avec les conseils des uns et des autres TOUAD aurait pu mieux faire. Il aurait fait complètement différent, parce que l’expérience de BOZIZE lui aurait enseigné pal mal de choses sur la gestion d’une rébellion en ce qui concerne la situation sécuritaire dans notre pays. A condition de le vouloir et d’avoir un projet et une méthode!

Or, 14 mois ont été utilisés à fêter au quotidien la rupture, a se balader dans le monde pour je ne sais quel résultat. Pendant ce temps, les centrafricains meurent. Le Gouvernement est autiste et se montre farouchement allergique au partage des idées.

Aucun homme politique, aucun centrafricain de la Société civile ne réussit à faire entendre ses propositions. Même pas l’Assemblée Nationale!

A titre d’illustration, les propositions de solutions faites par les députés de l’Ouham Pende de la Ouaka, de la Haute Kotto, et récemment de la Basse Kotto et du Mbomou, par rapport à l’insécurité dans leur région ont tout simplement été méprisées.

Le régime du Professeur FAT demeure résolument indifférent au massacre des centrafricains et répète à satiété sa phrase fétiche: “On y travaille…”. Oui, le pouvoir travaille à la destruction de la RCA. Et il ne faut surtout rien dire. Est-ce possible qu’on tue, qu’on massacre et qu’on mette dans la terre des êtres vivants sans qu’une seule voix ne s’élève ? Où allons-nous ? Où veut-on amener la Centrafrique ? Est-ce vraiment des dirigeants capables que nous élissons ? Qu’attendent les élus du peuple pour porter une mention de destitution de TOUADERA et de tout son exécutif. Mine de rien, les centrafricains en ont assez marre de mourir comme des mouches. Silence, on tue, voilà le mot d’ordre. Mais vous allez gouverner qui ?

SARANDJI est le moteur de tout ce qui se passe car pensant qu’activant la violence te les tueries dans le pays, il protège ainsi son poste et sa famille. Le 15 mai est la journée internationale de la famille, mais de quelle famille s’agit-il ? Les familles protégées que sont celles des dirigeants de ce pays ? Ou s’agit-t-il des familles centrafricaines laissées pour compte ?

Un adage dit qu’on peut tromper une personne mais on ne trompe pas tout un peuple et souvent. La politique, c’est un art mais plutôt un couteau à double tranchant. Le discours de Sarandji d’hier a montré son véritable visage dans la sphère politique centrafricaine. Il jette l’anathème sur une épenthétique opposition. Est-ce un rêve ? Existe-t-il-une opposition en Centrafrique alors que comme un seul homme que les Centrafricains ont voté et porté au pouvoir le professeur des mathématiques. Qui dit mathématique dit théorèmes. Et il y a plusieurs théorèmes, celui de Pi Tagore, de Newton, Aincheten etc. L’a n’est pas le problème mais plutôt l’application des théorèmes. Le professeur TOUADERA n’a-t-il pas encore trouvé la meilleure formule pour faire taire définitivement ces énergumènes qui massacre ses électeurs ? Pense-t-il à l’après 1er mandat ?

A vrai dire, tout le peuple regrette avoir porté son choix sur Touadéra car il vit un désastre indescriptible qui ne dit pas son nom.

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