Bouar (République centrafricaine) – Les employés de la société SOGEA-SATOM de Bouar se disent intimidés puis harcelés au lendemain de leur grève organisée le jeudi 20 juin dernier.
Alors que plusieurs voix de ses collègues s’élèvent pour demander son départ pur et simple, le chef de sécurité de SOGEA-SATOM de Bouar monsieur Gildas N., est accusé à nouveau d’avoir orchestré de diverses manœuvres tendant à intimider ses collègues qui ont organisé le 20 juin dernier une grève pour revendiquer une meilleure condition de leur travail qu’ils jugent précaire.
Rappelons qu’en janvier 2019, ce sont ces mêmes employés de SOGEA-SATOM qui s’est mis en grève illimitée pour demander le limogeage de Monsieur Gildas N. de son poste du chef de sécurité en raison des jeux troubles qu’ils auraient orchestrés contre ses collègues de SOGEA-SATOM.
Au moment où les travaux de bitumage Baoro-Bouar entrepris par SOGEA-SATOM peinent à respecter son délai d’exécution prévu dans le cahier de charge, on apprend ce week-end que le chef de sécurité Monsieur Gildas N., en complicité avec le pompiste de ladite société, aurait été pris en flagrant délit de trafic du carburant de SOGEA-SATOM qu’il aurait transporté dans son véhicule pour aller vendre sur le marché noir à Bangui.
Finalement, les centrafricains se demandent à quand la fin des travaux de bitumage du tronçon Baoro-Bouar ?
Alors que ce dimanche 1 juillet 2019, la presse présidentielle a indiqué que le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA a présidé une réunion avec les cadres du ministère des Finances, du ministère des Travaux publics et des représentants de la société SOGEA-SATOM et de la Banque mondiale afin de tenter d’identifier les raisons du blocage de ces travaux de route Baoro-Bouar, le ministre des Travaux publics monsieur Guismala HAMZA, pour sa part mentionne que la société SOGEA-SATOM n’a qu’à 18% de la réalisation de ces travaux alors qu’elle a déjà encaissé 58% des fonds alloués pour ceux-ci.
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