Bangui, 11 janvier 2022 (Corbeaunews – Centrafrique ) – Alors que la nouvelle année 2022 vient de commencer, le peuple centrafricain, abandonné à lui-même, abandonné par les autorités de leur pays, continue de payer le lourd tribut. Rien pour la journée du 9 janvier, dans la localité de Bozoum, deux hommes, dont un commerçant et un éleveur ont été froidement abattus alors qu’ils faisaient seulement leurs activités. À quand la fin ?
Lors d’une attaque des hommes armés assimilés aux éléments rebelles de 3R, membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) dans la localité de Boïna, situé à une cinquantaine de kilomètres de Bozoum sur l’axe Bouar, un homme, âgée d’une quarantaine d’années a été tué par balle. Tandis que sur l’axe Bozoum – Bossemptélé, à une vingtaine de kilomètres de la ville de Bozoum sur l’axe Bossemptélé, plus précisément au village Boyabane, situé à 25 km de Bozoum, un éleveur peul, âgé d’une soixantaine d’année, sur son cheval, a été froidement assassiné par des soldats FACA vers 17 heures.
Selon les témoins, l’homme, un éleveur peul, laissant son troupeau quelques kilomètres plus loin, se dirigeait seul sur son cheval vers le village Boyabane pour s’approvisionner au vivres quand il a croisé les soldats FACA en provenance de la direction de Bossemptélé. Ils l’ont gratuitement abattu à bout portant et partir. Un crime qui avait paniqué tout le village.
Alors, pour la population locale, comment fait-il que les forces de l’ordre réagissent comme des bandits armés, comme des rebelles ?
Par Gaël Bobérang
Journaliste rédacteur
Alain Nzilo
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