Bambari (CNC) – Les tirs ont duré moins de deux minutes, mais les activités dans le secteur sont gravement perturbées durant des heures.
D’après une source sécuritaire locale ayant requis l’anonymat, les premières détonations d’armes sont entendues proches d’un poste de surveillance des soldats FACA vers 14 h 30 avant d’indiquer que celles-ci seraient l’œuvre d’un groupe de deux combattants rebelles de l’UPC en état d’ivresse.
À l’origine, selon plusieurs témoins de la scène contactés par Corbeaunews-Centrafrique (CNC), deux rebelles de la brigade mixte de l’UPC, qui ont réussi préalablement à s’infiltrer avec leurs armes dans un restaurant-bar dénommé « Chez Ella », situé à moins de 60 mètres derrière le poste de contrôle des soldats FACA dans le secteur.
Sur place, selon les mêmes sources, les deux rebelles ont commencé par boire de la bière et mangé avant de tirer, contre toute attente, en direction d’un soldat FACA en faction au poste de contrôle.
Comme par hasard, celui-ci n’a pas été touché, mais réplique immédiatement en tirant à la direction des assaillants qui ont réussi à s’éclipser dans la nature.
Un échange de quelques secondes a fait resurgir un climat de psychose générale au sein des la population qui ont aussitôt vidé le lieu en quelque seconde près.
Il y’a lieu de rappeler que le chef rebelle Ali Darassa, lors de son entretien le mois dernier avec le Préfet de la Ouaka à Ngakobo, avait justifié la présence de ses hommes à Bambari en ce terme : « ce sont d’ anciens soldats FACA qui sont ici à
Bambari attendre le DDRR pour réintégrer le rang des forces armées centrafricaines (FACA) ».
Ceci dit, les rebelles de l’UPC qui sont actuellement à Bambari sont des ex-FACA qui réintégreront le rang des FACA une fois le DDRR sera effectif.
Qui lui a fait cette proposition ?
Ce qu’Ali Darassa a sans doute oublié, la nouvelle FACA, formée par les partenaires militaires européens, n’a pas besoin des individus qui ont déjà de sang des Centrafricains autour de leur main
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