Bangui : l’École Galabadja Face au Risque d’Effondrement
À l’école Galabadja de Bangui, dans le huitième arrondissement, les infrastructures sont en piteux état. Toitures envolées, murs écroulés et portes brisées sont le quotidien des élèves et enseignants, qui risquent leur sécurité dans ces lieux délabrés.
En parcourant l’école primaire de Galabadja, les traces de dégradation ne se contentent pas de marquer le paysage ; elles racontent une histoire de négligence et de désespoir. Chaque pas dans l’enceinte de l’école révèle des détails plus alarmants. Les portes, autrefois sécurisantes, pendent désormais de leurs gonds, témoignant de leur combat perdu contre le temps et le manque d’entretien.
Les toitures, emportées par les vents forts, ont laissé des classes entières à la merci de la météo, transformant ce qui devrait être un havre de savoir en un espace de vulnérabilité. De plus, les toitures, lacérés et déchirés, offrent une vue sur le ciel qui, loin d’être poétique, est un rappel constant du péril imminent que courent les occupants.
Le plus émouvant reste peut-être l’état des murs. Certains se sont écroulés, éparpillant leurs briques comme les pièces d’un puzzle abandonné, tandis que d’autres, bien que debout, montrent des signes inquiétants d’humidité et de fissures qui ne font que s’agrandir avec chaque pluie. Ces conditions ne sont pas seulement un risque pour la sécurité physique des élèves ; elles érodent aussi leur sentiment de sécurité et leur capacité à se concentrer sur leurs études.
Malgré la gravité de la situation, les responsables semblent hésiter à agir. Les sources internes affirment que les autorités de l’école sont bien informées du problème, mais les réponses et les actions nécessaires se font attendre. Cette inertie n’est pas sans conséquence, car chaque jour qui passe sans intervention augmente le risque d’une catastrophe.
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