AUDH de l’université de Bangui sortent de leur silence… pour applaudir Touadera
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Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Une organisation fictive dénommée L’Action des Universitaires pour les Droits de l’Homme (AUDH) vient de sortir de sa léthargie. Non pas pour dénoncer les conditions alarmantes dans les prisons centrafricaines, mais pour féliciter le président Touadéra pour son décret de remise de peine du 31 décembre 2024.
Ceci n’est pas une blague, encore moins une comédie à l’ivoirienne. Cette sortie médiatique, la première depuis la création de cette mystérieuse association dénommée AUDH , laisse perplexe. Alors que les détenus de la prison de Ngaragba, du camp de Roux et de Bimbo croupissent dans des conditions inhumaines, que certains prisonniers aveugles ou gravement malades doivent être portés par leurs codétenus pour leur promenade quotidienne, ces universitaires de cette organisation AUDH n’ont trouvé rien de mieux à faire que d’applaudir une mesure présidentielle de routine.
Le communiqué de l’AUDH parle de “désengorgement des établissements pénitentiels”. Une formule qui masque mal la réalité : les prisons centrafricaines restent surpeuplées, les détenus peinent à se nourrir et à se soigner. Des situations dramatiques qui n’ont visiblement pas ému ces supposés défenseurs des droits humains jusqu’à présent.
La soudaine apparition de cette organisation, uniquement pour encenser une décision présidentielle, pose question. Ces universitaires, dont les nominations dépendent du pouvoir, semblent plus préoccupés par leur carrière que par la défense effective des droits humains. Leur silence assourdissant face aux multiples violations des droits des détenus, et des centrafricains en général, contraste étrangement avec leur empressement à féliciter le chef de l’État.
Cette attitude complaisante démontre la mainmise du pouvoir sur les institutions universitaires et l’instrumentalisation des questions des droits humains à des fins politiques. Pendant ce temps, dans l’ombre des cellules surpeuplées, les prisonniers centrafricains continuent de souffrir, loin des communiqués de félicitations.
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