À Kaga-Bandoro, la fête du Ramadan Ternie par les Paroles Controversées du Maire
« Les mots ont le pouvoir de détruire ou de soigner ; lorsqu’ils sont justes et généreux, ils peuvent changer le monde », Parole de Buddha. Cette sagesse universelle résonne avec une pertinence particulière à Kaga-Bandoro, où la fin du Ramadan aurait dû être célébrée comme un symbole de renouveau et de purification. Pourtant, cette année, les paroles prononcées durant la cérémonie par le maire de la ville, monsieur Alvin Moussa Zabido, ont eu un effet tout autre, ébranlant la communauté au lieu de la fortifier.
Un discours qui divise
Dans l’enceinte sacrée de la mosquée centrale de Kaga-Bandoro, alors que la foule de fidèles musulmans s’attendait à des mots d’unité et de paix, le discours du maire, Alvin Moussa Zabido , invité à la cérémonie, a semé des graines de discorde. Accusant ouvertement les musulmans de la ville de dissimuler des armes sous leurs lits, et d’être des rebelles, ses mots ont frappé comme un coup de tonnerre dans le calme matinal.
La réaction des fidèles : entre stupeur et indignation
Un silence lourd a précédé la tempête de réactions. Des voix se sont élevées, plaidant pour que le micro soit arraché des mains du maire Alvin Moussa Zabido
qui divisaient. les Mais le respect dû à son rang a prévalu, laissant le flot de ses accusations se déverser sur la place publique. Pendant ce temps, les fidèles qui se sont massés sous le soleil à l’extérieur de la mosquée, et qui sont déjà éprouvés par le jeûne et la chaleur, sont partis chercher un refuge sous les arbres, se sont vus accusés par le maire de fuir la vérité.
« Se sont des rebelles qui ne veulent pas la vérité. Voilà maintenant qu’ils sont gênés d’entendre la vérité », ajoute le maire. Pendant ce temps, , ces paroles, telles des flèches empoisonnées, ont visé non seulement les présents mais aussi l’essence même de leur foi.
“Entendre notre maire, une autorité, nous traiter ainsi pendant une fête sacrée, cela nous brise le cœur et sape notre confiance”, confie Jamal, un résident de Kaga-Bandoro. Une autre fidèle, Aïsha, ajoute : “Ses mots étaient comme des pierres jetées sur notre communauté. Comment peut-on réparer cela?”
Vers un horizon d’action et de justice
La communauté, ébranlée mais non vaincue, a exprimé son mécontentement. Des murmures de procédures judiciaires ont commencé à circuler, envisageant de déposer plainte contre le maire. La journée, qui aurait dû être emplie de gratitude et de pardon, s’est muée en un champ de désolation.
Ainsi, ce qui aurait dû être un moment de joie collective s’est transformé en une leçon amère sur le pouvoir destructeur des mots. Mais, en cherchant à comprendre et à dialoguer, peut-être la communauté de Kaga-Bandoro pourra-t-elle retrouver le chemin de l’harmonie que Buddha évoquait.
Alfred Bazoui
Correspondant du CNC dans la Nana-Gribizi
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