le BRDC accuse le directeur général de la police d’avoir ordonné une perquisition illégale au domicile de Crépin Mboli-Goumba

Rédigé le 06 décembre 2025 .
Par : la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique (CNC).
Le 3 décembre 2025, selon le communiqué signé par Mahamat Kamoun, coordonnateur adjoint du Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC), deux véhicules de l’OCRB et du CNS, remplis d’agents lourdement armés, ont fait irruption au domicile de Maître Crépin Mboli-Goumba, coordonnateur du mouvement. Le communiqué affirme que l’opération s’est déroulée alors que l’opposant se trouvait à l’étranger, laissant sur place son épouse, ses enfants et le personnel de la maison.
Le communiqué du BRDC signé par Mahamat Kamoun précise que dès leur arrivée au domicile de maître Crépin Mboli-Goumba, les policiers ont immédiatement exigé les pièces d’identité du personnel présent, sous les yeux des enfants décrits comme choqués. Toujours selon ce communiqué, l’épouse de Crépin Mboli-Goumba, Professeure en médecine, a réclamé la présentation d’un mandat de perquisition, ce qui aurait poussé les policiers à se retirer après avoir déclaré s’être trompés d’adresse. Le BRDC indique pourtant que ces agents avaient confirmé au préalable qu’ils exécutaient une instruction du directeur général de la police, le mafieux Bienvenu Zokoué.
En s’appuyant sur l’article 47 du Code de procédure pénale, le BRDC rappelle dans son document qu’une perquisition au domicile d’un avocat doit être conduite sous le contrôle d’un magistrat et en présence du bâtonnier ou de son représentant. Le texte signé par Mahamat Kamoun souligne qu’aucune de ces garanties n’a été respectée lors de l’intervention au domicile de Crépin Mboli-Goumba.
Le communiqué attribue directement au pouvoir exécutif la responsabilité de cette opération. Le BRDC y affirme que le mouvement « condamne fermement » l’intrusion menée au domicile de son coordonnateur et « dénonce l’acharnement du pouvoir » contre ses membres. Dans la même logique, le document signé par Mahamat Kamoun impute à Faustin-Archange Touadéra et à son gouvernement la responsabilité des méthodes utilisées par les forces placées sous leur hiérarchie, méthodes que le BRDC qualifie de dérives dirigées contre les acteurs démocratiques.
Par Anselme Mbata….
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