Dialogue politique avec le BRDC, Touadera joue sur le temps

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
À l’approche des élections de décembre 2025, un dialogue politique pourrait-il apaiser les tensions politique en République centrafricaine ? Ne rêvez pas. Lors de l’émission Patara sur la Radio Ndékè Luka, le ministre de l’administration du territoire Bruno Yapandé a essayé de jouer les démocrates ouverts face à Raymond Adouma, leader du BRDC, qui a exposé la vérité crue : ce régime de menteurs n’a aucune intention de dialoguer, juste de réprimer et de manipuler. Une solution ? Avec ces charlatans au pouvoir, c’est une illusion grotesque.
Bruno Yapandé a sorti ses violons habituels : “Nous tendons la main à l’opposition”, “le président privilégie le dialogue”, blablabla. Il a vanté un prétendu “dialogue républicain” passé et une soi-disant volonté d’écoute, affirmant que le BRDC n’a qu’à proposer un format pour discuter. Mais c’est du pipeau, une posture bidon pour faire semblant devant les micros. Adouma l’a démasqué sans effort : “Ils n’ont jamais voulu de dialogue.” Et il a raison. Ce régime, dopé par Wagner et ses milices, préfère insulter, menacer et emprisonner plutôt que parler. Le dialogue, ils le taillent à leur sauce pour imposer leurs magouilles, comme ce simulacre de 2023 qui a accouché d’une constitution truquée.
Adouma a rappelé les faits : le BRDC a toujours réclamé un vrai dialogue, mais le pouvoir répond par le mépris et la violence. “Ils ont tenté de m’arrêter, j’ai dû me réfugier à la MINUSCA”, a-t-il révélé, pointant les milices requins et les intimidations incessantes. Pendant que Yapandé joue les gentils, les prisons débordent : en avril 2025, les cadets de l’ex-Premier ministre Henri Marie Dondra, le frère et la sœur d’Armel Sayo, l’ancien directeur du Trésor Mahamat Abakar, tous jetés à l’OCRB sans mandat, sans accès à leurs familles ou avocats. Les avocats, d’ailleurs, sont en grève de huit jours depuis la semaine dernière, écœurés par un État qui piétine la loi. Dialogue ? C’est une blague quand les geôles sont la seule réponse du pouvoir.
Le ministre ose parler d’”ouverture politique”, mais c’est une farce. Leur “dialogue républicain” ? Une réunion bidonnée pour valider leur constitution illégale, boycottée par l’opposition parce que les conditions étaient pourries. Adouma l’a dit clairement : “Nous savons quand les conditions ne sont pas remplies.” Et elles ne le sont jamais avec ce régime, qui insulte les opposants sur les réseaux, les traque avec Wagner, et fabrique des résultats électoraux, comme en 2020-2021, ou ce référendum de 2023 avec son 1 % de participation maquillé en 95 %. Touadéra, qui disait n’avoir “besoin que d’urnes, pas d’électeurs”, dialogue avec qui ? Ses mercenaires et ses sbires, pas le peuple.
Ce gouvernement ne veut pas apaiser les tensions, il les nourrit pour survivre. Adouma insiste : le dialogue est la “meilleure voie”, mais face à des tyrans qui arrêtent, emprisonnent et méprisent, c’est peine perdue. “Ils veulent s’éterniser au pouvoir”, accuse-t-il, et les faits lui donnent raison. Pendant que Yapandé débite ses mensonges mielleux, les Centrafricains subissent la misère et la peur. Un vrai dialogue pour décembre 2025 ? Avec ce régime d’incapables et de brutes, c’est aussi crédible qu’un éléphant qui vole. La seule solution qu’ils connaissent, c’est la matraque – et le peuple en paie le prix….
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