Pour Bertrand Arthur Piri : “Bangui brille des routes bitumées, et un rêve devenu réalité sous Touadéra

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
Bertrand Arthur Piri, cadre du Mouvement Cœurs unis, a osé sortir une énormité dans son interview à la radio Ndéké-Luka : « Bangui bitumée : un rêve devenu réalité sous Touadéra ». Neuf ans après l’arrivée de Touadéra, il vend ce mensonge éhonté comme une vérité éclatante. Mais à Bangui, on tombe du ciel devant tant de mythomanie de ce parrain mafieux.
Ce type, Bertrand Arthur Piri, oncle du Président, raconte sa vie avec un culot qui dépasse l’entendement. « Bangui bitumée » ? Où ça ? À part gratter le sol sur une portion de l’avenue Boganda , verser un peu de goudron avec des seaux et saupoudrer de latérite pour faire un peu de semblant. Mais en réalité, rien n’a été fait. Deux jours de pluie, et tout disparaît, comme si rien n’avait bougé. Ces soi-disant routes, c’est du bricolage de dernière minute, lancé en 2024 – 2025 parce que les élections approchent. Piri veut faire avaler ça comme une « transformation » glorieuse, mais c’est une blague pathétique pour tromper les gens et la communauté internationale.
Va te balader à Bangui aujourd’hui, et tu verras la vérité. De l’aéroport au centre-ville, du centre-ville au PK12, ou encore du centre-ville à Bimbo, c’est la merde totale : poussière partout, routes défoncées, saleté à perte de vue. Prends le croisement Omar Bongo, par exemple. En 2010, sous Bozizé, c’était propre, ça ressemblait à quelque chose. En 2025, sous Touadéra, c’est un dépotoir, un cauchemar de crasse et de désolation. La différence, c’est le jour et la nuit. Piri ose dire qu’avant 2016, il n’y avait rien et que maintenant, c’est mieux ? Il se fout de qui ? Avant, c’était plus vivable ; aujourd’hui, on dirait que la guerre a tout rasé, sauf que la guerre n’explique pas tout.
Un ami béninois , venu à Bangui en 2024, m’a ouvert les yeux lors d’un séjour à Cotonou. On faisait des courses, je zieutais un polo blanc, et là, il dit au vendeur : « Non, pas ça, c’est pas bon pour son pays. Là-bas, c’est la poussière partout, tu bouges, t’es couvert de terre ». Il avait raison. Il a vu Bangui de ses yeux : pas une route digne de ce nom, juste un nuage de poussière qui te colle à la peau. Piri parle de bitume ? Où est-il, ce bitume ? Dans ses rêves, peut-être, mais pas dans les rues.
Et ces travaux qu’il vante, c’est du pipeau. Ce qu’ils appellent « bitumage », c’est une couche fine arrosée sur deux ou trois rues, qui s’effrite au premier orage. Rien de solide, rien de sérieux. Ils prétendent avoir une centrale enrobée, mais où sont les kilomètres de routes promises ? Les avenues du centre, comme l’Indépendance ou les Martyrs, qu’il brandit comme des trophées ? Même là, c’est du rafistolage, pas du neuf, et encore, ça ne tient pas. En dehors de ces vitrines pour les officiels, le reste de Bangui, PK12, Boeing, Gobongo, Bimbo, Kassaï et autres croupit dans la boue et la misère. Les habitants galèrent, les chauffeurs jurent, les commerçants perdent leurs marchandises sur des pistes pourries. Un rêve devenu réalité ? Une honte devenue réalité, oui.
Piri ment en disant que c’est une première depuis l’indépendance. Sous Samba-Panza, en deux ans, des routes comme celles du centre-ville à Ouango ont été bitumées, et ça tenait mieux que les bricoles d’aujourd’hui. Les fonds saoudiens de l’époque, des milliards pour goudronner l’aéroport au centre-ville, où sont-ils passés ? Pas dans les routes, ça, c’est sûr. Sous Touadéra, on préfère balancer des fortunes à Wagner et aux Rwandais pour la « sécurité », pendant que la ville s’effondre. Reconstruire Bangui ? Rien, zéro, que dalle. Tout part en fumée, sauf dans les poches des mafieux du régime.
Ce mensonge, c’est pour berner ceux qui ne mettent jamais les pieds ici à Bangui. Les provinciaux, les étrangers, les diplomates qui gobent que « la guerre a tout détruit ». Non, c’est pas juste la guerre : c’est un régime qui fout rien, qui maquille sa nullité avec des déclarations bidon. Piri veut faire croire qu’avant, c’était pire, et que maintenant, c’est le paradis. Mais viens à Bangui en 2025, et tu te demandes si ce pays existe encore. La poussière, la saleté, le chaos : voilà le vrai visage de la « Bangui bitumée » de Piri, ou de la septième république. Un cauchemar, pas un rêve….
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