la crise de l’eau et de l’électricité à Bangui, l’Organisation Civile pour la Paix et la Défense des Droits de l’Homme dénonce cette situation et appelle à des mesures urgentes

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
La capitale centrafricaine est fragilisée depuis un mois par une pénurie d’eau et d’électricité qui paralyse tout : écoles, hôpitaux, foyers. Une situation intenable qui pousse l’Organisation Civile pour la Paix et la Défense des Droits de l’Homme en Centrafrique à briser le silence et à demander des réponses rapides et efficaces.
L’Organisation Civile pour la Paix et la Défense des Droits de l’Homme en Centrafrique (OCPDDHC) ne mâche pas ses mots. Dans un communiqué publié le 31 mars 2025, elle exprime sa « profonde indignation » face à une crise qui, selon elle, « affecte gravement » Bangui. Pour l’organisation, le manque d’eau potable et d’électricité n’est pas juste un désagrément : c’est une « violation directe des droits humains fondamentaux ». Cette pénurie, qui perdure et s’aggrave, met en danger « la santé, la dignité et le bien-être de milliers de citoyens », insiste le texte signé par Yannick Avelin Sereckissy-Namboy, coordonnateur par intérim.
Cette situation n’a rien de nouveau, mais elle atteint un point critique. L’OCPDDHC rappelle que l’eau potable et l’électricité sont « des ressources essentielles pour une vie digne ». Sans elles, les conditions sanitaires se dégradent, les risques de maladies comme celles liées à l’eau sale montent en flèche, et les habitants vivent dans une précarité grandissante. L’absence d’électricité, elle, coupe les écoles de leurs moyens, ralentit les soins dans les hôpitaux et étouffe les petites activités économiques qui font vivre la ville. « Des familles entières sont privées de leur droit fondamental d’accès à l’eau propre », martèle le communiqué, tandis que le noir plonge Bangui dans un silence inquiétant.
L’Organisation Civile pour la Paix et la Défense des Droits de l’Homme en Centrafrique va plus loin : elle accuse les autorités de fermer les yeux. « Nous dénonçons l’inaction » des responsables, écrit-elle, avant de dresser une liste claire d’exigences. D’abord, « garantir un accès immédiat et durable à l’eau potable » grâce à des infrastructures solides et une gestion intelligente des ressources en eau. Ensuite, « réhabiliter et stabiliser l’approvisionnement en électricité » pour que les foyers, les écoles, les hôpitaux et les commerces retrouvent un souffle. Mais ce n’est pas tout : l’OCPDDHC veut aussi « renforcer la transparence et la responsabilité des institutions publiques » pour que les solutions tiennent sur la durée. Enfin, elle demande une mobilisation large, nationale et internationale, pour soutenir des projets qui assurent ces droits de base à tous.
Pour l’organisation, le message est limpide : « L’accès à l’eau potable et à l’électricité ne doit pas être un luxe mais une garantie pour chaque être humain. » Cette crise, qui « met en péril la vie et l’avenir de milliers de personnes », ne peut plus attendre, prévient le communiqué. L’OCPDDHC appelle ainsi les autorités à se réveiller et à agir sans délai. Derrière ces mots, il y a l’espoir d’un Bangui où l’on ne survit plus, mais où l’on vit – dignement….
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