Les zones d’ombre de l’affaire Caritas-Centrafrique  : Hérault Pagnol BIDO, consultant centrafricain,  répond point par point aux accusations de l’Abbé Alain Bienvenu Bangbanzi

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Les zones d’ombre de l’affaire Caritas-Centrafrique  : Hérault Pagnol BIDO, consultant centrafricain,  répond point par point aux accusations de l’Abbé Alain Bienvenu Bangbanzi

 

Les zones d'ombre de l'affaire Caritas-Centrafrique
le secrétaire de Caritas Centrafrique, L’abbé Alain Bienvenu Bangbanzi, secrétaire général dans son bureau à Bimbo

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 L’affaire qui oppose le consultant Hérault Pagnol BIDO à Caritas Centrafrique, initialement exposée sur le site de Corbeau News Centrafrique, a connu un nouveau développement avec le droit de réponse de l’Abbé Alain Bienvenu Bangbanzi dans le journal Lanoca n°0346 du 20 décembre 2024. Face aux allégations qui y sont formulées, il devient impératif pour le consultant Hérault Pagnol BIDO d’apporter à nouveau des clarifications essentielles et de rétablir la vérité sur cette collaboration professionnelle avec Caritas Centrafrique.

 

Voici le droit de réponse du consultant Hérault Pagnol BIDO  à Caritas-Centrafrique dans son intégralité :

 

Suite à la déclaration de droit de réponse de l’Abbé Alain Bienvenu Bangbanzi dans le journal Lanoca n°0346 du vendredi 20 décembre 2024 sur le supposé « un article diffamatoire commandé par monsieur Hérault Pagnol BIDO », suivi du point de presse de ce même Abbé parue dans le journal Oubangui Média en date du 27 décembre 2024, l’honneur me revient d’apporter quelques éléments de réponses nécessaires aux propos vacillants du secrétaire exécutif de Caritas-Centrafrique.

 

Les faits :

 

En effet, ma rencontre avec l’équipe de la Caritas n’a pas eu lieu dans un bar dancing. Tout a commencé le mardi

25 juin 2024 à 10h 44 minutes où j’ai été reçu dans le bureau d’un certain Emmanuel BOFOE de nationalité congolaise, coordonnateur national de Caritas Centrafrique. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une mission de consultance en vue de collecter, d’analyser et de produire le rapport final de l’évaluation des principaux indicateurs du projet sur financement de BMZ.

Après une série de diapositive présentée par M. Emmanuel, coordonnateur de Caritas, ce dernier m’a aussitôt le document du projet par mail le même jour pour me faciliter la conception des outils de collecte de données. Le

26 juin 2024, j’ai élaboré le questionnaire et partagé par mail. Les préparatifs se déroulent bien jusqu’à la date du mercredi 17 juillet à 10h 10 minutes où une deuxième séance de travail nous a regroupé (moi, Marius POUNANGUERE et Emmanuel BOFOE) à la résidence de Emmanuel BOFOE à l’Evêché. Au cours de cette séance de travail, M. Emmanuel BOFOE a apporté des modifications sur le questionnaire de la collecte des données et m’a renvoyé la dernière version actualisée. Le 20 juillet 2024 à 15h 30, j’ai finalisé l’encodage du questionnaire sur le serveur puis leur a envoyé le lien du questionnaire afin de leur permettre de télécharger et tester avant le départ sur le terrain.

Questions : Tel que décrit les faits ci-dessus, Abbé Alain, responsable n°1 de Caritas Centrafrique a-t-il eu en sa possession les informations en amont de cette prise de contact et du déroulement de l’activité que je devais mener ?

A-t-il été bien informé qu’un consultant régulièrement sous contrat avec l’ONG COOPI comme l’a mentionné dans sa réponse a été contacté de manière informelle pour faire un travail de collecte de données ?

Si oui, quelle disposition a-t-il pris en tant que premier responsable du Caritas au regard de ce dysfonctionnement vis-à-vis du code du travail comme il a si bien souligné dans son article ?

A mon humble avis, M. l’abbé devait tourner son regard vers ses collaborateurs qui lui ont manqué des détails précieux à cette rencontre informelle.

Dans son point de presse avec les médias, le Secrétaire exécutif de la Caritas ne semble pas maitriser de quoi il parle…. Il tient l’affirmatimation selon laquelle, j’ai travaillé comme prestataire dans le cadre d’une activité de collecte de données sur la sécurité alimentaire qui a commencé au mois d’aout. Faux I

Je le prie de bien vouloir prendre note que cette collecte à débuter au mois de juillet

Il affirme, je cite « alors que ce dernier était sous contrat avec l’ONG Croix rouge Française à Berberati » là encore Faux ! J’étais encore sous contrat avec l’ONG COOPI

Pour couronner sa certitude, Abbé Alain sûr de lui avance comme quoi, « Au cours de cette période, sieur BIDO Hérault Pagnol était encore sous contrat avec la Croix rouge Française avant d’être aujourd’hui sous contrat avec l’ONG Mercy-Corps »

Faux ! Cela prouve à suffisance que le secrétaire exécutif de la Caritas ne maitrise pas de quoi il parle. Je n’ai jamais travaillé pour le compte de l’ONG Mercy-Corps.

Diffamation ? Délation ?Quelle est réellement son intention ?

Ainsi, au regard de ces diffamations gratuite et de la non maitrise de la réalité, notre Secrétaire exécutif, vraisemblablement très agité et inquiet s’illustre à se défendre des faits qui lui sont reprochés par son unique laxisme dans la gestion du dossier qu’il a souvent qualifié, je cite « de lien avec un certain membre de son équipe ou du moins interpersonnel… »

Entre la déclaration de l’abbé Alain dans son premier article du journal Lanoca où il signifiait que Hérault Pagnol BIDO était sous contrat avec l’ONG COOPI en août 2024 et encore dans son point de presse en date du 27 décembre 2024 qui est apparu dans Oubangui Média, dénote un total déphasage.

Toujours les faits

Après ma proposition de l’offre technique et financière, Marius Pounanguéré se plaint de l’enveloppe budgétaire allouée à cette activité qui devait prendre en compte mon déplacement sur terrain afin de former les agents de collecte des données qui sont tous des agents terrain de Caritas. Or, dans les évaluations externes des projets, le consultant est libre de recruter des agents enquêteurs journaliers neutres pour réaliser une telle activité. Mais Caritas a bien voulu utiliser ces mêmes agents qui ont fait la mise en oeuvre des activités pour aller collecter les données, du coup ils deviennent juges et partie.

Ainsi, j’ai renoncé de me rendre sur le terrain à cause de ma proposition de l’offre financière qui est revue à la baisse. A la demande de M. Marius Pounanguéré, j’ai donc organisé un briefing à deux pour lui permettre daller former ces collègues afin d’aller collecter ces informations auprès des bénéficiaires cible du projet.

Il faut aussi préciser que le prétendu secrétaire national exécutif qui n’a jamais été associé, ni même informé dans les préparatifs de cette mission a tenu un mensonge grossier que « le travail réalisé par notre prétendu consultant présente de nombreuses erreurs, confusions et lacunes en matière d’analyse qualitative, car il n’a jamais été lui-même sur le terrain ». Je tiens ici à informer monsieur l’abbé que je n’ai nulle part fait une analyse qualitative. Tout le rapport présenté est issu d’une analyse quantitative. Je l’invite humblement à faire la différence entre une analyse qualitative d’une analyse quantitative. Cependant, j ‘assume le fruit de ce travail que vous qualifiez de tout maux rempli d’irrégularité. Entre temps, lors d’un échange téléphonique entre moi et Marius celui-ci m’a proposé le 30 octobre dans la matinée et m’a demandé de modifier les données du rapport, chose que j’ai décliné en lui signifiant que ce sont les informations recueillies auprès des bénéficiaires sur le terrain que lui est allé former ses collaborateurs pour aller collecter ces informations que moi à mon tour je n’ai fait que analyser ces données et produire le rapport final.

Suite à ce travail, M. Marius POUNANGUERE a validé la dernière version du rapport final que je lui ai envoyé le 30 octobre à 15 heures, et que lui à son tour a envoyé au Coordonnateur, M. Emmanuel BOFOE le lundi 04 novembre à 16h 22mn.

Questions : Si le travail est, ce qu’il qualifie de «confusions, d’erreur, d’insuffisances en termes d’analyses »,

N’est-ce pas là l’occasion de me le faire savoir, aussitôt après, vous avoir déposer le rapport final depuis le mois d’octobre?

Abbé Alain a banalisé ma requête en commençant son discours : « C’est simplement que les responsables du projet ne pouvaient pas être contactés par téléphone ou ne répondaient pas aux messages électroniques (mails) que M. Hérault Pagnol BIDO a choisi de publier un article dans un média… ».

Près de deux (02) mois d’appels non pris et de mails non répondu, vous à ma place que répondiez-vous ? et surtout mes relances ont un caractère professionnel et non interpersonnel. N’est-ce pas là un manque de respect envers ma personne ?

Sauf si vous disiez que cela vous semble normal dans la pratique courante avec vos interlocuteurs.

S’agissant des images de la page de garde du rapport de l’évaluation où il dit je cite « il a indu deux photos qu’il n’a jamais reçu l’autorisation ni des personnes concernées, ni de Caritas Centrafrique… », je précise que je

détiens là encore la preuve de mon échange avec Marius sur cette question, les images m’ont été envoyées par M. Marius Pounanguéré le lundi 14 octobre à 1.5h 12 minutes.

Dans sa conclusion, l’abbé Alain Bienvenu Bangbazi a dit que « je n’ai pas fait recours aux procédures légales pour réclamer mon droit ». Sur cette question et pour être plus précis, Marius Pounanguéré m’a présenté à Emmanuel comme celui qui est le coordonnateur national de la Caritas Centrafrique, cela confirme dans les échanges de mails, puisque lui (Abbé Alain) n’a jamais été associé à ma connaissance dans les échanges, donc je tiens pour responsable M. Emmanuel BOFOE, Coordonnateur du projet Caritas qui refuse de décrocher mes appels et refuse de répondre à mes mails de relance. Malheureusement j’étais agréablement surpris de les voir m’appeler le matin même où j’ai publié cet article pour dénoncer le mauvais traitement qui m’a été infligé.

Enfin, pour éclairer notre abbé Alain concernant les documents de décharges, je confirme la charge des sommes qui m’ont été versées quand j’étais encore sous contrat avec l’ONG COOPI et qui représentaient les travaux de la conception à hauteur de 120.000 FCFA (dont 15.000 FCFA le 20 juillet 2024 à 19h 26 minutes par Orange money, 85.000 FCFA en espèce le 21 juillet 2024 et 20.000 FCFA par orange money) soit un total de 120.000 FCFA représentant les frais de la conception des outils et du paramétrage des tablettes contrairement aux informations qu’il aurait reçu que j’étais à la Croix rouge française ou à Mercy-Corps.

Ensuite une somme de 105.000 FCFA qui m’ont été également versé par tranche au mois d’octobre et novembre 2024 par Orange Money après mon départ de l’ONG COOPI. Le tout représente les avances des frais d’analyses des données et de la production du rapport de l’évaluation.

J’ai même confirmé cela lors de notre entretien téléphonique le 13 décembre 2024. Au regard de tout ce qui précède, le paiement de la dernière tranche est subordonné au dépôt du rapport final au bureau Caritas, chose que j’ai dûment rempli et déposer depuis le mois d’octobre 2024. Malheureusement, faisant suite au suivi pour que je sois payé, j’obtiens le silence sans plus d’explication.

En conclusion, j’ai pris bonne note de l’entretien téléphonique que j’ai eu avec vous lorsque vous disiez réunir le staff finance pour faire le nécessaire d’ici peu en posant des conditions, des intimidations et des menaces à mon encontre.

Je voudrais préciser ici que je n’ai nullement l’intention de coller une étiquette xénophobe à quiconque, encore moins de faire une déclaration xénophobe comme a mentionné Abbé Alain plusieurs fois dans les colonnes des médias.

En perte de défense, Abbé Alain s’acharne à me coller des intentions xénophobes et d’incitation à la haine vis-à-vis des acteurs humanitaires en RCA. Je souhaite ardemment qu’il me le prouve, car cette attitude prouve à suffisance son déséquilibre. Le fait de réclamer son dû auprès d’une organisation caritative dont est issu un coordonnateur signifierait la « Xénophobie ? » Cette connotation que veux me coller Abbé Alain n’est qu’une simple délation et je dénonce avec force.

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