Dans l’ombre des alliances troubles de Touadera avec Khalifa Haftar de Libye
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Un président, deux discours, et des alliances qui défient toute logique diplomatique. En effet, le président centrafricain Faustin-Archange Touadera alias Baba Kongoboro joue avec le feu. D’un côté, il assure au général Burhan, le chef d’État soudanais qu’il l’aidera à combattre les Forces de soutien rapide qui ravagent son pays. De l’autre, il accueille au Palais de la Renaissance le fils de Khalifa Haftar, ce chef militaire libyen qui fournit armes et soutien à ces mêmes forces rebelles soudanaises.
Regardons la situation de plus près. D’un côté, Touadera a fait une promesse au président du Soudan : “Je vais vous aider à affaiblir vos ennemis “. Ces ennemis, ce sont les Forces de soutien rapide de Mohamed Hamdan Dagalo, qu’on appelle aussi “Hemedti”. Mais voilà le problème. Touadera fait exactement le contraire en coulisses.
Le Rwanda soutient le groupe d’Hemedti. Les mercenaires de Wagner aussi. Et qui sont les alliés de Touadera ? Le Rwanda et Wagner. C’est là qu’on voit le double jeu du président centrafricain : il dit une chose au président soudanais et fait l’inverse avec ses partenaires.
Et maintenant, il accueille Saddam Haftar au palais présidentiel. Ce n’est pas n’importe qui – c’est le fils du chef rebelle libyen Khalifa Haftar, qui dirige un groupe armé à l’est de la Libye. Un groupe que les mercenaires russes soutiennent aussi.
Tout ça nous amène à une question simple : pourquoi un président choisit-il de travailler avec des groupes armés plutôt qu’avec des gouvernements légitimes ? La Centrafrique devient petit à petit une terre d’accueil pour tous ceux qui ont des armes et de mauvaises intentions.
Cette politique ne date pas d’hier. Saddam Haftar ne fait pas que passer par Bangui – il a déjà visité le Burkina Faso, le Tchad et le Niger. À chaque fois, il tisse des liens, crée des connexions. Et pendant ce temps, Touadera continue son petit jeu.
Les Centrafricains paient le prix fort pour ces manigances. Leur pays, au lieu d’avancer et de se développer, devient un terrain de jeu pour des groupes armés. Le président préfère serrer la main à des chefs rebelles plutôt que de construire des relations saines avec ses voisins.
C’est comme si Touadera jouait avec des allumettes dans une maison pleine d’essence. D’un côté, il promet d’aider le Soudan. De l’autre, il accueille ceux qui combattent le gouvernement soudanais. Cette façon de faire ne peut pas bien finir.
Le plus triste dans tout ça ? Ce sont les Centrafricains ordinaires qui souffrent. Pendant que leur président joue sur tous les tableaux, eux attendent toujours la paix et la stabilité. La Centrafrique mérite mieux que ces jeux dangereux qui ne font qu’attirer plus de problèmes dans le pays.
À force de vouloir être ami avec tout le monde – même ceux qui se battent entre eux – Touadera risque de perdre tout le monde. Et surtout, il risque de perdre ce qui compte le plus : l’avenir de son pays.
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