La terreur des mercenaires russes se poursuivent en Centrafrique

Par la rédaction de Corbeau News-Centrafrique.
Des viols collectifs, des meurtres et des actes de torture. Les mercenaires russes du groupe Wagner multiplient les atrocités en République centrafricaine, dans une totale impunité. Des dizaines de femmes victimes expliquent des violences sexuelles d’une brutalité inouïe, pendant que les autorités restent silencieuses.
Une violence méthodique et planifiée des mercenaires russes
“Ils se sont mis à deux sur moi pour me violer”, témoigne une survivante, décrivant ces hommes blancs barbus aux bras tatoués comme des mercenaires russes du groupe Wagner. Une autre victime raconte son calvaire : “Ils m’ont emmené sur leur base près du fleuve Kotto, à Bria. Ils m’ont violé, tous les quatre. Je les ai suppliés d’arrêter jusqu’à ce que je perde connaissance“.
Les exactions se multiplient particulièrement autour des zones minières. Une femme a perdu six proches, dont son mari et ses frères, massacrés lors d’une attaque sur une mine d’or. Les mercenaires russes opèrent en toute liberté, terrorisant les populations locales pour s’approprier les ressources naturelles.
Des crimes organisés et planifiés par le régime
Les attaques suivent souvent le même schéma : les mercenaires russes encerclent d’abord les sites miniers, éliminent les hommes qui résistent, puis commettent des viols collectifs sur les femmes. Cette stratégie de la terreur vise à chasser les populations des zones riches en minerais.
Selon Malik, défenseur des droits humains qui recueille les témoignages, les mercenaires agissent par groupes de trois à seize individus lors de ces agressions. “Ces viols collectifs systématiques, nous n’avions jamais vu ça en République centrafricaine”, déplore-t-il.
Une impunité totale
Les autorités centrafricaines, sous l’influence de Wagner, n’engagent aucune poursuite contre ces criminels. Le système judiciaire, paralysé par la présence des mercenaires russes, ne fonctionne plus. Les victimes se retrouvent sans recours ni espoir de justice.
Cette situation empire depuis l’arrivée massive des mercenaires russes en 2018. Leur présence, initialement justifiée par la lutte contre les groupes rebelles, s’est transformée en occupation prédatrice. Les Wagner contrôlent désormais les principaux sites miniers du pays.
Les conséquences humanitaires
Les populations fuient massivement les zones contrôlées par les mercenaires. Des villages entiers se vident, créant une crise humanitaire majeure. Les déplacés, privés de leurs moyens de subsistance, s’entassent dans des camps de fortune.
Les organisations humanitaires, intimidées par les mercenaires, peinent à accéder aux victimes. Les soins médicaux et psychologiques restent inaccessibles pour la majorité des survivantes de viols. Les traumatismes, non traités, affectent des communautés entières.
L’inaction internationale
Malgré les nombreuses alertes des organisations de défense des droits humains, la communauté internationale reste passive. Les crimes des Wagner en Centrafrique continuent dans l’indifférence générale, pendant que les populations civiles paient le prix fort de cette occupation.
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