Les soldats braqueurs de la septième république de Touadera ont de nouveau frappé
Bangui, CNC. Un nouveau braquage impliquant des militaires du bataillon d’intervention rapide (BIR) ébranle la capitale centrafricaine. Le 6 octobre vers 20h00, trois de ces militaires lourdement armés ont fait irruption dans le domicile d’un commerçant du quartier Bazanga, dans le 3ème arrondissement. Sous la menace de leurs armes, ils ont dérobé une moto et un téléphone portable.
L’alerte donnée par le voisinage a déclenché une vive réaction des habitants. Des motocyclistes et des jeunes du quartier se sont rapidement mobilisés pour intercepter les malfaiteurs. Deux des militaires du BIR, à bord de la moto volée, ont réussi à prendre la fuite. Le troisième, cerné par la foule en colère, a tiré plusieurs coups de feu, blessant une personne.
Malgré ses tentatives d’intimidation, le soldat a été maîtrisé par les habitants qui lui ont infligé de graves blessures. Son arme a disparu dans la confusion. Ses compagnons d’armes du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR), alerté de la situation, sont intervenus pour disperser l’attroupement et procéder à la récupération de leur ami grièvement blessé par la foule en colère.
Un témoin raconte : “Nous avons entendu des cris et des coups de feu. Quand nous sommes sortis, nous avons vu trois hommes en uniforme qui s’enfuyaient. La population était furieuse. C’est inacceptable que nos propres soldats nous attaquent“.
Cet incident s’ajoute à une série d’actes criminels impliquant des militaires, comme le meurtre récent d’un taxi-moto à Samba par un soldat des FACA. Ces agissements répétés pose de sérieuses questions sur le recrutement massif opéré depuis 2019, avec l’intégration de près de 17 000 nouveaux soldats, pour la quasi-totalité des braqueurs, des criminels de la septième république de Touadera.
Un analyste en sécurité commente : “La septième république de Touadera promettait une armée disciplinée. Ces incidents révèlent les failles du recrutement et de la formation. C’est un revers pour les promesses de renouveau“.
Le mutisme des autorités militaires amplifie l’inquiétude de la population. Sur les réseaux sociaux, les Centrafricains expriment leur désarroi face à ces dérives.
Un leader communautaire du PK5 déclare : “On nous avait promis le progrès et la sécurité dans cette septième république de Touadera. Aujourd’hui, nous craignons ceux qui portent l’uniforme. Où est la justice promise ?”
Ces événements assombrissent les ambitions de la septième république de Touadera. La promesse d’une ère de stabilité se heurte à la réalité d’une armée qui semble échapper au contrôle.
Des actions concrètes sont attendues du gouvernement pour restaurer la confiance. Sans une réforme profonde du recrutement et de la formation, et sans lutte contre l’impunité, la septième république risque d’être associée à l’image d’une armée de braqueurs plutôt que de protecteurs.
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