Exécutions sommaires à Bouca : le MLPC dénonce une barbarie d’État
Dans un communiqué cinglant, le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) révèle l’horreur qui s’est déroulée à Bouca, dans la préfecture de l’Ouham-Fafa. Deux corps décapités, exposés comme des trophées macabres, témoignent de la dérive sanglante d’un pouvoir qui bafoue ouvertement l’État de droit.
Bangui, 28 juillet 2024.
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Exécutions sommaires à Bouca : un silence gouvernemental condamné par le MLPC.
Le Bureau Politique du MLPC souligne qu’aucune communication officielle n’a été faite par le gouvernement ni les autorités militaires, 48 heures après les faits. Ce mutisme assourdissant face à des images insoutenables circulant sur les réseaux sociaux en dit long sur l’institutionnalisation de pratiques barbares.
Exécutions sommaires à Bouca : la justice bafouée, l’impunité dénoncée
Le MLPC rappelle fermement que “des personnes présumées auteurs et complices de crimes contre la population, lorsqu’elles sont arrêtées, devraient être déférées devant la justice”. En choisissant l’exécution sommaire, les forces de l’ordre piétinent les principes fondamentaux de la justice, comme le souligne le parti.
Un pays qui s’enfonce dans la violence.
Le communiqué du MLPC met en garde contre les conséquences désastreuses de ces actes. Le parti souligne que ces crimes “impacteront inévitablement, s’ils restent impunis, non seulement l’engouement des combattants à s’enrôler dans le programme de désarmement et de démobilisation mais aussi la levée de l’embargo sur les armes”.
L’influence néfaste des alliés russes pointée du doigt.
Le MLPC mentionne explicitement la participation des “alliés russes” à cette opération, soulevant de graves questions sur leur influence. Le parti “dénonce ces pratiques qui ne font partie, ni de notre culture commune, ni de nos valeurs en partage”, pointant ainsi l’importation de méthodes étrangères et barbares.
Face à ces “crimes odieux”, le MLPC exige une action judiciaire immédiate. Le parti rappelle que “nul n’étant au-dessus de la loi, la gravité des actes commis nécessite que l’action judiciaire soit engagée sans délai”. L’avenir de la République centrafricaine en tant qu’État de droit est en jeu, et le MLPC se positionne comme un garde-fou contre ces dérives sanglantes.
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