Un simulacre de justice orchestré par des marionnettistes russes
Le parquet du tribunal de grande instance de Bangui vient de franchir une nouvelle ligne rouge dans sa soumission aux intérêts étrangers, en particulier ceux du tristement célèbre groupe Wagner. L’affaire Martin Joseph Figueira démontre de manière flagrante l’instrumentalisation de la justice centrafricaine par des mercenaires russes, au mépris total du droit international et des droits de l’homme.
Bangui, 19 juillet 2024.
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Une arrestation controversée et mise en scène par des marionnettistes russes.
Le 25 mai dernier, Martin Joseph Figueira, un humanitaire belgo-portugais travaillant pour l’ONG américaine FHI 360, est arrêté à Zémio par les mercenaires russes du groupe Wagner. Cette arrestation soulève immédiatement des questions sur les motivations réelles derrière cette action.
Des accusations qui font écho aux propos de Wagner.
Le communiqué du procureur de la République, publié mardi dernier, ressemble étrangement à un copier-coller des allégations du groupe Wagner. Financement de groupes armés, transferts d’argent louches, enregistrements téléphoniques compromettants… On croirait lire un scénario écrit à l’avance par les mercenaires russes.
Un catalogue d’accusations absurdes fait par des marionnettistes russes.
Complot, espionnage, incitation à la haine… La liste des charges retenues contre Figueira semble sortie tout droit d’un mauvais film d’espionnage. On se demande si le parquet de Bangui n’aurait pas mieux fait de l’accuser aussi d’avoir volé la Lune pendant qu’ils y étaient !
La justice centrafricaine perd définitivement son indépendance.
Cette affaire pose sérieusement la question de l’indépendance du système judiciaire centrafricain. Le parquet de Bangui serait-il devenu une simple chambre d’enregistrement des desiderata du groupe Wagner ? C’est à se le demander…
Une menace pour l’action humanitaire.
La perspective de travaux forcés à perpétuité brandie par le procureur n’est pas seulement disproportionnée, elle est tout simplement effrayante. Quel message cela envoie-t-il aux travailleurs humanitaires qui risquent déjà leur vie pour aider les populations centrafricaines ?
L’inquiétude légitime de FHI 360.
Pas étonnant que l’ONG FHI 360 se dise “extrêmement préoccupée” par la détention de son employé. On le serait à moins ! L’organisation promet de faire tout son possible pour obtenir sa libération. Espérons que ses efforts ne resteront pas lettre morte.
Un appel à la mobilisation internationale.
Face à ce déni de justice, la communauté internationale se doit de réagir fermement. L’ONG FHI 360 a déjà exprimé sa vive inquiétude et son engagement à obtenir la libération de Martin Joseph Figueira. Il est urgent que les gouvernements belge et portugais, ainsi que l’Union européenne et les Nations Unies, exercent une pression maximale sur les autorités centrafricaines pour mettre fin à cette parodie judiciaire.
L’avenir de la justice en République centrafricaine est en jeu. Il serait dommage que le pays qui a donné naissance à Barthelemy Boganda finisse par le faire passer pour un modèle de vertu judiciaire en comparaison…
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