Bossembélé : La rareté de la viande de bœuf pèse sur les ménages.
À Bossembélé, l’insécurité provoque une rareté de la viande de bœuf, augmentant les prix et impactant gravement le budget des ménages, qui peinent à se procurer cet aliment essentiel.
Bangui, 16 juillet 2024.
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Une Pénurie Alarmante à Bossembélé.
La viande de bœuf, un aliment très prisé par les Centrafricains, devient de plus en plus rare sur le marché de Bossembélé, situé à 160 kilomètres de Bangui, en raison de l’insécurité régnant autour de la ville. Cette rareté, accompagnée d’une augmentation des prix, pèse lourdement sur le budget familial. La quantité de viande pour 2 000 francs ne suffit plus à nourrir un ménage de moins de dix personnes, alors qu’il y a deux mois encore, c’était possible. Les consommateurs doivent maintenant faire de longues queues devant les rares étals disponibles au marché.
Bossembélé: conséquences économiques et sociales.
Parfois, un seul bœuf est abattu pour toute la population, et les vendeurs de méchoui et les gargotiers sont prioritaires. Les habitants doivent patienter longtemps pour espérer en obtenir. La découverte du chantier minier à Zoubara, à 20 kilomètres de Bossembélé, serait à l’origine de cette hausse des prix. Les vendeurs de viande préfèrent désormais travailler sur ce chantier pour s’enrichir, provoquant ainsi une pénurie et une augmentation des prix à Bossembélé.
Insécurité et approvisionnement.
Les bouchers justifient cette pénurie par l’insécurité causée par des hommes armés sur l’axe Ndjo et Yérémon, zones de ravitaillement. Un bœuf qui se vendait à 500 000 francs coûte désormais entre 600 000 et 700 000 francs. Le maire Aristide Séléngomo souligne également les attaques des éleveurs par des bandits et des jeunes de certains villages, rendant l’approvisionnement en bœufs encore plus difficile.
Hausse généralisée des prix.
En plus de la viande de bœuf, d’autres denrées alimentaires de base, comme le manioc, ont également vu leur prix augmenter récemment, passant de 1 500 à 3 000 francs. Cette situation irrite les difficultés économiques des ménages de Bossembélé, qui luttent pour se procurer des produits de première nécessité.
La crise de la viande de bœuf à Bossembélé démontre les effets dévastateurs de l’insécurité sur l’économie locale, mettant en lumière la vulnérabilité des familles face à l’augmentation des prix des denrées alimentaires essentielles.
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