Sensibilisation Commerciale à Bria : Une Hypocrisie Face aux Réels Problèmes

Sensibilisation Commerciale à Bria : Une Hypocrisie Face aux Réels Problèmes

 

À l'intérieur du marché de Bria, dans la préfecture de la Haute-Kotto
À l’intérieur du marché central de Bria. Photo CNC / Moïse Banafio.

 

 

À Bria, dans la Haute-Kotto, la direction régionale du commerce tente de sensibiliser les commerçants sur les prix, mais l’état déplorable des routes et la hausse du carburant paralysent réellement l’économie locale.

 

Bangui, 10 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Efforts de Sensibilisation Commerciale à Bria .

 

Dans la Haute-Kotto, le directeur régional numéro 5 du commerce, Jean-Abdelassoule Combe, organise des licences dans les différents marchés pour rappeler aux commerçants l’importance de respecter les lois en vigueur. La fixation anarchique des prix des marchandises et le non-respect des lois commerciales sont les principaux sujets abordés lors de ces séances.

 

Jean-Abdelassoule Combe insiste sur la nécessité d’homologuer et d’afficher les prix des produits de première nécessité. « Le sucre, le thé, la farine, l’huile, le ciment doivent avoir des prix affichés et validés », a-t-il déclaré. Il ajoute que chaque commerçant doit disposer de documents relatifs à ses activités, comme la carte de commerçant, et ne pas cumuler les fonctions de grossiste et de détaillant dans une même boutique.

 

Les Commerçants Face aux Défis Infrastructuraux.

 

Certains commerçants ayant assisté à cette sensibilisation se disent prêts à réduire les prix des produits. Toutefois, ils soulignent que l’état des routes complique leurs opérations. Omar Ibrahim, délégué des commerçants de Bria, explique : « Nos membres fixent eux-mêmes les prix, mais nous espérons qu’ils vont changer. Nous demandons au président de la République de réhabiliter la route Bangui-Bria. »

 

La Réalité des Prix à Bria.

 

Les prix des produits à Bria varient considérablement en raison de ces défis logistiques. Par exemple, un sac de ciment coûte entre 7 500 et 18 000 francs, et un morceau de savon de 80 grammes se vend entre 200 et 250 francs. Ces disparités montrent l’impact direct des infrastructures sur le coût de la vie.

 

Critiques des Commerçants.

 

Les commerçants critiquent également le gouvernement pour la hausse du prix du carburant, qui double les coûts de transport et affecte directement les prix des marchandises. Malgré les efforts de la direction régionale du commerce, ces initiatives sont perçues comme hypocrites et inefficaces face aux vrais problèmes que sont l’état des routes et le prix du carburant.

 

Corbeaunews Centrafrique

Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21

Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com

Cliquez sur ce lien pour intégrer nos groupes  WhatsApp :

CNC Groupe 1

CNC groupe 2

Groupe Infos

 

Rappelons que dans les deux premiers groupes, seuls les administrateurs publient des contenus. Et c’est réservé uniquement aux articles du CNC.