entre Bossembélé et Paoua, les routes de la honte
En Centrafrique, le tronçon reliant Bossembélé à Paoua est un calvaire quotidien pour les commerçants. Des routes en ruine, rendant tout déplacement périlleux, démontrent l’abandon total des infrastructures vitales par les autorités.
Bangui, 24 juillet 2024.
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Des infrastructures en ruine.
Partis de Bangui, les commerçants ont franchi sans encombre les 95 kilomètres de goudron jusqu’à Boali. Le tronçon goudronné, avec des nombreux nids de poule, entre Boali et Bossembélé n’a posé aucun problème. Néanmoins, la situation se dégrade dramatiquement après Bossembélé, lorsque la route devient impraticable.
Les routes de la honte : Bossembélé, N’Djo, Bossangoa, Paoua.
En quittant Bossembélé pour se rendre à Bossangoa, les commerçants ont été confrontés à des conditions routières désastreuses. Le trajet entre Bossembélé et Bossangoa est une véritable descente aux enfers. Arrivés à cinq kilomètres de N’Djo, leurs véhicules se sont enlisés dans la boue, marquant le début d’une épreuve interminable.
À partir de N’Djo, la route jusqu’à Bossangoa, puis de Bossangoa à Paoua, est en état de délabrement avancé. Les commerçants ont dû descendre pour pousser leurs véhicules, une tâche éreintante et désespérante.
Conséquences économiques désastreuses.
L’état des routes en Centrafrique asphyxie l’économie locale. Les commerçants, incapables d’acheminer leurs marchandises, subissent des pertes financières considérables. Les produits pourrissent, les échanges commerciaux s’effondrent, et les prix des denrées augmentent, plongeant la population dans une précarité croissante.
Négligence criminelle et incompétence gouvernementale.
Le gouvernement centrafricain se rend coupable de négligence criminelle en abandonnant les infrastructures routières. L’absence de maintenance et de modernisation des routes met en danger la sécurité des usagers et étouffe tout espoir de développement économique. Ce laisser-aller révèle une incompétence profonde et un mépris total pour les citoyens.
Nécessité d’une intervention urgente.
Il est plus qu’urgent que la communauté internationale prenne conscience de la gravité de cette crise et intervienne rapidement. Les routes ne sont pas seulement des voies de communication, mais le pouls économique d’un pays. Si rien n’est fait, la Centrafrique continuera de sombrer dans le chaos, comme l’a si justement décrit le président de l’Assemblée Nationale.
Il est bon de rappeler que les routes de la honte en Centrafrique sont le reflet d’un pays à l’agonie, victime d’une gestion catastrophique. La détérioration des infrastructures menace de paralyser définitivement l’économie nationale, exacerbant la misère et l’instabilité. Une action immédiate et concertée est indispensable pour éviter la chute libre de la Centrafrique dans l’abîme de la désolation.
Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21
Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com
Cliquez sur ce lien pour intégrer nos groupes WhatsApp :
Rappelons que dans les deux premiers groupes, seuls les administrateurs publient des contenus. Et c’est réservé uniquement aux articles du CNC.