Centrafrique : réhabilitation du camp Kassaï militaire, l’entrepreneur en charge des travaux serait un escroc.
Dans le viseur des enquêteurs de la police criminelle depuis plusieurs mois, l’entrepreneur en charge des travaux de réhabilitation du camp Kassaï militaire de Bangui vient d’être pris en flagrant délit alors que les travaux viennent de prendre l’élan.
Bien que nous avons décidé de ne pas révéler son identité ainsi que celle de son entreprise, mais les faits reprochés à ce présumé escroc entrepreneur est d’une importante gravité.
Selon nos informations, l’entreprise civile retenue après un avis d’appel d’offres public pour réhabiliter le camp Kassaï militaire, qui est l’un de deux importants camps militaires en Centrafrique avec le camp Leclerc de Bouar, n’a pas l’intention patriotique de réaliser son travail comme elle a elle-même prévu dans son cahier de charges.
Malgré des lourds soupçons qui pesaient sur cette entreprise et en dépits de la visite du sous-chef d’État-major le colonel Victor Yacoub au camp Kassaï pour parler au chef de cette entreprise, ce dernier n’a aucune intention d’arrêter sa mascarade.
Cependant, la toiture du poste de contrôle à l’entrée du camp Kassaï dans le septième arrondissement de Bangui a été faite par des vieilles feuilles des tolles datée de 1961, trouées et rouillées. Ce qui a d’ailleurs déclenché la colère des soldats FACA du bataillon d’infanteries territoriales 3 (BIT 3), propriétaires de cette base militaire.
En conséquence, les travaux de la réhabilitation du camp Kassaï sont actuellement suspendus momentanément.
Ce que cet entrepreneur aurait oublié, depuis la crise qui a touché le pays, les Centrafricains ne sont plus les mêmes, encore moins les soldats FACA qui sont très touchés par cette crise !
Pour l’heure, l’enquête est en cours pour tenter d’expliquer pourquoi cette entreprise ‘n’a pas réalisé correctement ses travaux comme prévus. Y’a-t-il des complices dans cette affaire ? C’est ce que tout le monde se la pose.
Bangui, Anselme Mbata pour CNC.