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CENTRAFRIQUE : MASSACRES A SEKO, PRÊT DE BAMBARI ET A BANGASSOU

CENTRAFRIQUE :  MASSACRES A SEKO, PRÊT DE BAMBARI ET A BANGASSOU

 

 

                                                                                  

                                                            

 

 

 

Bangui, le 28 mars 2018.

Par : Joseph Akouissonne de Kitiki, CNC.

 

L’INDICIBLE  BARBARIE INTERMINABLE DES  EX-SELEKAS

L’HORREUR   AU  QUOTIDIEN

Les jours macabres se suivent et se ressemblent. Dans  un entretien réalisé par Hélène Destombes (Cité du Vatican), rapporté par Afrique News Infos, avec le Père  Gbagoua vicaire général de Bambari. On est suffoqué par les supplices des  populations et l’assassinat  d’un Prêtre et d’un Imam, abattus à  bout portant. Ces insupportables horreurs se sont déroulées à  Seko à une soixantaine de kilomètres environ de Bambari. (Sud). Ce sont les ex-Sélékas de l’Union pour la Paix en Centrafrique (l’UPC) qui se sont livré  à des représailles aveugles sur des civils. Après des affrontements avec les Antibalakas. Des dizaines de civils innocents ont été massacrés. Par les mercenaires du sanguinaire Ali Darass chef d’Union Pour la Paix en Centrafrique (UPC)… Ce Nigérien, ex –Séléka à la solde de Djotodia, qui règne sur la Kotto, la Basse-Kotto et le Mbomou. Il ne parle ni le français ni le Sango ? Ces massacres sont des exécutions sommaires. Des crimes de guerre et contre l’humanité. Ce scénario sinistre se déroule, dans une indifférence générale insupportable, des Médias occidentaux qui préfèrent évoquer quotidiennement, les guerres  au Proche et au Moyen-Orient… Pas moins de vingt morts par jour. En Centrafrique, pays martyre, les viols des femmes et d’adolescentes par les ex-Sélékas et quelques éléments dépravés de la soldatesque internationale sont monnaies courantes.

 

QUE FONT LES AUTORITÉS CENTRAFRICAINES, LA MINUSCA ET LES FORCES INTERNATIONALES ?

Ce ne sont pas les condamnations de la MNUSCA et le silence assourdissant et insupportable du Gouvernement qui désarmeront les bandes armées. Mais un engagement déterminé sur le terrain pour venir à bout des terroristes. Le Gouvernement doit communiquer à propos de la lutte contre les envahisseurs. Le silence du pouvoir sur les  derniers massacres  est inadmissible. Les Centrafricains n’en peuvent plus de pleurer leurs morts. Ils n’en peuvent plus de se sentir abandonné par leurs gouvernants qui donnent l’impression de regarder ailleurs pendant que la maison Centrafrique brûle.  Il faudra interpeller la MINUSCA les Forces internationales et les gouvernants sur leur incapacité à désarmer les rebelles  et  protéger les Centrafricains.  Il est insupportable de constater que les politiciens centrafricains ont disparus de la scène, alors qu’ils étaient si nombreux à postuler à la Présidence de la République.  Il est tout autant insupportable de constater l’incapacité  de l’armada internationale. Malgré  l’arrivée des armes et des soldats russes. Malgré la si longue présence de la Minusca qui devrait, aider le Gouvernement  à désarmer les rebelles et protéger les populations. L’arrogance et la cruauté des ex-Sélékas est sans limite. La République Centrafricain semble se figer dans un statu quo d’une partition, qui menace de jour en jour son unité territoriale et sociale. Les Centrafricains diront non à la dislocation, de leur pays, Il faut craindre un ras le bol des Centrafricains  qui conduise à une longue instabilité.

Ps : Les violences continuent au KM5. Que font les forces de sécurité et de police ? Il n’ y’a pas si longtemps, le Ministre de la sécurité  a fait une descente au KM5. Les deux chefs de bandes qui se sont partagé le quartier, sont toujours là. Ils continus à racketter les commerçants du quartier. Et à s’enrichir sur leur dos. Soudoyés et cooptés par des fanatiques poseurs de bombes. Il est à redouter que le quartier est déjà infiltré par des combattants de DAESH  mis en difficulté en Syrie. Ils vont continuer leur guerre là où les intérêts français sont faciles à détruire. Comme en Centrafrique par exemple.

  1. AKOUISSONNE DE KITIKI (28/03/2018)

 

Monsieur Joseph Akouissonne de Kitiki, l’auteur de l’article. Photo de courtoisie

 

 

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