APRÈS LE PILLAGE DES MINERAIS, BIENTÔT LE PILLAGE DE L’EAU DOUCE DE LA R.D. CONGO,
OR BLEU DE CE SIÈCLE
Bangui, le 20 novembre 2017.
Par : Sinaseli TSHIBWABWA
La «disparition» supposée du lac (Tchad) sous l’effet des prélèvements anthropiques pour l’irrigation et du changement climatique est un mythe qui perdure car il sert un ensemble d’intérêts hétérogènes, dont ceux favorables à un projet de transfert d’eau inter-bassins.
Prof. Géraud Magrin, 2016[1] Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne,
PROBLÉMATIQUE
Depuis 1997 jusqu’à ces jours (soit deux décennies), le peuple congolais assiste, ahuri, désabusé, à sa propre extermination par les pays voisins avec le soutien des puissances occidentales et la complicité de ses propres fils pour piller, sans état d’âme, les minerais de la R .D. Congo. Des ethnies entières sont déjà en voie de disparition de la carte à l’Est du pays, certaines ont été poussées à l’exil, d’autres enfin ont été déplacées de la terre de leurs ancêtres et relocalisées dans des forêts inhospitalières pour faciliter l’accès paisible à l’or, au coltan, au diamant, etc. (Onana[2], Kankwenda[3], Musavuli[4],[5]). À l’intérieur même de leur pays, le Président qui leur a été imposé par les mêmes puissances étrangères mène une guerre féroce contre sa propre population (Musavuli[6], Mwamba Tshibangu[7]) en violation flagrante de la Constitution du pays. C’est le cas des massacres qui sont encore en cours dans le Grand Kasaï comme le confirme un rapport de l’ONU du 4 août 2017[8]. Tous les Traités et Lois internationaux sur l’intégrité du territoire, les droits humains, les
droits des femmes et enfants, la non-assistance des personnes en danger d’extermination ont été violés sans que l’ONU sanctionne les auteurs de ces crimes de génocide. «Silence, on pille et on revend les minerais du sang à vil prix» semble être le mot d’ordre de la communauté internationale ! Après l’appropriation des minerais, des groupes occidentaux, avec la complicité de certains pays africains, réactivent maintenant deux projets de pillage de l’eau du Bassin du Fleuve Congo pour soi-disant lutter contre la famine, la désertification et l’assèchement du Lac Tchad[9].
Pour rappel, le premier projet (Transaqua), élaboré par la firme italienne Bonifica SPA en 1972, propose de construire des barrages de régulation sur plusieurs rivières affluentes du fleuve Congo à l’Est et Nord-Est de la R.D. Congo notamment les rivières Lowa, Lindi, Aruwimi, Maïko, Tshopo, Itimbiri, Mongala, et les tributaires de la rivière Oubangui, Giri, Lua et Kotto. Par un gigantesque canal qui franchirait la barrière naturelle interbassin de 600 m d’altitude, les eaux ainsi soustraites du bassin du Fleuve Congo[10] [11] seront amenées au Lac Tchad via le fleuve Chari (Voir Fig. 1)
droite du Fleuve Congo au Sud de la R.D. Congo. Plus le canal sera long, plus grand sera le volume d’eau à déverser dans le lac ! ».
Le deuxième projet (Projet Oubangui), élaboré par les pays membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT)[12], propose de construire un barrage multifonctionnel sur la rivière Oubangui dans la région de Palambo en République Centrafricaine. Un gigantesque canal franchirait la même barrière naturelle pour transférer au Lac Tchad un important volume d’eau par pompage via le barrage de Palambo sur le fleuve Oubangui puis par gravité via la rivière Kotto et le fleuve Chari (Fig. 2)[13] [14].
Le Projet Transaqua et le Projet Oubangui procèdent, comme pour le pillage des minerais, de cette triste logique de «partage-spoliation» du patrimoine congolais décidé en Occident, dans le mépris et sans aucune consultation des peuples africains souverains concernés (les peuples de la République du Congo, les peuples de la République démocratique du Congo, les peuples de la République Centrafricaine). Tout se passe comme si ces pays étaient encore sous le régime colonial : l’Occident élabore dans ses officines des projets et les impose aux Africains quand bien même ces projets ne présenteraient aucun intérêt pour eux, ou ne répondraient à aucun de leurs besoins ou seraient tout simplement suicidaires pour eux comme dans le cas d’espèce.
CIMA+, un bureau d’études canadien, a effectué de 2009 à 2011 les études de faisabilité du Projet Oubangui pour le compte de la CBLT[15]. Le 13 décembre 2016, Powerchina, une compagnie chinoise, a signé avec la CBLT et les autorités nigérianes, un protocole d’accord pour faire des études de faisabilité du Projet Transaqua. Après la signature de cet accord, M. Marcello Vichi (Cfr Fig. 3) déclarait avec grande satisfaction : «Transaqua : D’un rêve à une réalité !» En d’autres termes, le canal de transfert d’eau du Congo au Lac Tchad sera creusé même si le peuple congolais s’y oppose.
Selon la déclaration de la CBLT, Powerchina étudiera la faisabilité des étapes initiales «d’un projet d’infrastructures créant un corridor de développement reliant l’Afrique de l’ouest à l’Afrique centrale, avec :
- Le transfert potentiel de 50 milliards de m3 d’eau annuels vers le lac Tchad, via une série de barrages construits en République démocratique du Congo (RDC), en République du Congo et en République centre-africaine.
- La possibilité de générer de 15 à 25 000 millions de kWh d’électricité hydraulique grâce au déplacement de la masse d’eau par la gravité.
- Le développement de zones irriguées pour la culture et l’élevage sur une région de 50 000 à 70 000 km2, dans la zone sahélienne du Tchad, au nord-est du Nigéria, au nord du Cameroun et du Niger.
- La création d’une vaste zone économique, pouvant bénéficier à près de 12 nations différentes, grâce à la construction d’une plateforme d’infrastructures pour développer l’agriculture, l’industrie, le transport et la production d’électricité.»[16]
Nous avons jadis démontré dans notre première analyse sur le Projet Transaqua que ces quatre points ne sont que des mirages[17] [18] ASPECTS GÉOSTRATÉGIQUES
- Notez que ces cogitations, quasi occultes, se déroulent en l’absence de la R.D. Congo et des Congolais. Tout se passe comme si cette eau douce tant convoitée n’est plus l a propriété du Congo et des Congolais, elle serait déclarée «objet sans maître» ou un «patrimoine universel» par les pays membres de la CBLT (riverains ou non), l’Institut Schiller, la Fondation LaRouche et certains pays occidentaux. Le silence de l’ONU face à ce détournement (au propre comme au figuré) de l’or bleu congolais qui pointe à l’horizon trahirait-il un complot au niveau international pour le pillage des ressources naturelles de la R.D. Congo ? Les Congolais considèrent l’absence de leurs autorités actuelles aux différentes rencontres sur cette question comme une haute trahison. Nous pouvons juste affirmer sans crainte d’être contredit, si aujourd’hui on n’invite pas ce pays aux différentes discussions sur ces projets, il est évident que dans le futur, il ne sera pas associé à la gestion du canal, il n’aura aucun contrôle ni sur la quantité d’eau prélevée ni sur les usages ni encore moins sur les destinataires de premier, deuxième ou troisième niveau. Que cache cette mise à l’écart de la R.D. Congo ?
Fig. 4. Mme Helga ZEPP-Larouche, présidente de l’Institut Schiller, entourée de M. Claudio CELANI, rédacteur à l’EIR19 et à droite, M. Marcello VICHI, concepteur du projet Transaqua. Ici, au séminaire EIR du 23 mars 2016, Francfort/Allemagne. |
- L’analyse des deux commandes d’études de faisabilité soulève une grande inquiétude et confirme nos craintes exprimées dans nos précédentes analyses. Le Projet Oubangui et le Projet Transaqua quoique différents, ont les mêmes lobbyistes (la richissime Helga Zepp-LaRouche[19] [20], Jacques Cheminade[21], les pays agresseurs du Congo[22] et leurs soutiens anglo-saxons, les pays africains non-riverains du Lac Tchad mais ayant statut de membres de la CBLT, les mêmes complices au Congo (Vital Kamhere[23], Prof. Kashemukunda Kasongo Numbi[24], Prof. LeBela Kitoko[25], certains cadres de la CICOS[26]), ils poursuivent le même objectif : «piller l’eau du bassin du Fleuve Congo pour renflouer le Lac Tchad».
En plus, ce pillage va se faire en deux endroits différents, la zone de capture du barrage de Palambo en RCA dans le Nord-Ouest de la R.D.C. et dans la région Est-Nord-Est de la R.D.C. (Cfr Fig. 1 et 2). Cela veut dire qu’à la quantité d’eau prélevée par le Projet Transaqua, il faudra ajouter celle pompée de l’affluent Oubangui via le barrage de Palambo. En termes de géostratégie, cela veut dire que la navigation sur une grande partie du fleuve Congo et son affluent l’Oubangui ne se fera plus, le projet de mise en valeur du «Trigone de la Puissance énergétique du Congo» c-à-d. le site d’Inga devra être abandonné et, enfin, la R.D. Congo ne sera jamais cette puissance énergétique grâce au Barrage Grand Inga ni la locomotive pour le développement économique de l’Afrique !
ÉVOLUTION FAVORABLE DE LA SITUATION DU LAC TCHAD
Selon plusieurs témoignages, y compris celui des membres de la CBLT, la situation des pluies s’est beaucoup améliorée dans la région du Lac Tchad[27] [28],[29]. Donc, le transfert d’eau du bassin du Congo vers le Lac Tchad n’est plus justifié. En outre, si les Occidentaux tiennent absolument à renflouer le Lac Tchad, d’autres solutions ont été proposées par les experts africains[30]. Pourquoi n’en parlent-ils jamais ? Pourquoi les promoteurs et les lobbyistes de ces deux projets ne peuvent-ils pas envisager plutôt le dessalement des eaux de l’Océan Atlantique au large de Douala ou le prélèvement d’une partie des eaux des fleuves des pays riverains du Lac Tchad pour renflouer ce dernier et régler ce problème (si problème persiste encore) ?
CONSÉQUENCES ENVIRONNEMENTALES DE CES PROJETS
Nous avons déjà dénoncé le silence sur ces deux projets néfastes pour l’environnement de tous les organismes (à l’exception du WWF) et les institutions scientifiques occidentaux qui avancent des arguments de nature environnementale, principalement non fondés ou non justifiés, voire carrément faux, pour s’opposer au financement du Projet de Barrage Grand Inga[31]. Nous pouvons simplement relever que, d’un côté, ces organismes et institutions scientifiques regardent l’impact environnemental du Projet de Barrage Grand Inga avec des loupes grossissantes, floues, et d’un autre côté, ils développent une cécité volontaire devant deux autres projets aux conséquences environnementales et humaines désastreuses !
Voici en résumé les conséquences environnementales prévisibles de ces deux projets dont l’objectif principal n’est plus de renflouer en eau le Lac Tchad mais d’accéder, sans contrepartie, à l’eau douce du Congo et de priver de notre pays ce qui fait de lui une puissance écologique à l’instar du Brésil en Amazonie. L’Afrique est subdivisée en onze provinces (régions) ichtyogéographiques. Le Lac Tchad appartient à la province ichtyogéographique nilo-soudanaise alors que les zones de capture des eaux destinées à le renflouer appartiennent à la province ichtyogéographique du Congo (Fig. 6). Tous les scientifiques s’accordent pour dire que ces deux provinces sont très distinctes l’une de l’autre en fonction de leur géologie, leurs conditions climatiques, leur relief, leurs sols, leur biogéographie, leur végétation, leur faune terrestre et aquatique, leurs facteurs anthropogènes, etc. Nous même, nous l’avons vérifié en étudiant les espèces du genre Labeo (Teleostei, Cyprinidae).
Procéder à la connexion de ces deux provinces en rompant la barrière géographique naturelle est une grave atteinte à la biodiversité et à l’environnement dont les conséquences seront incalculables. Nous en résumons ci-dessous quelques-unes afin que chaque Congolais puisse mesurer la gravité de ces deux projets du point de vue scientifique :
- ruptures de continuité dans les différents biotopes traversés par chaque canal ;
- déplacement des populations et ruptures des zones actuellement habitées ;
- assèchement des habitats et perte de la biodiversité dans les zones en aval des cours d’eau interceptés par chaque canal ;
04- atteinte aux aires protégées (à statut de Patrimoine Mondial pour la Biodiversité) dans les zones de capture des eaux aussi bien dans le bassin du Congo que dans le bassin du Lac Tchad[32],[33],[34],[35] [36].
e canal en R.D. Congo et en R.C.A., tous classés Patrimoine Mondial de l’Humanité (Parc des Virunga, Parc de Kahuzi-Biega, Parc de la Garamba, Parc de la Maïko en R.D.C. ; Mare de Gata (mare à hippopotames) et Parc National Manovo-Gounda-St-Floris en R.C.A.), etc. ;
- atteinte à la stabilité légendaire du débit du fleuve Congo suite au détournement de près de 3 200 m3/sec. (soit l’équivalent du double du débit du fleuve Nil au Sud du barrage d’Assouan en Égypte !), volume à multiplier par deux à cause de la prise d’eau en deux endroits du bassin du Fleuve Congo ;
- diminution du débit du fleuve Congo suite au transfert d’une très grande quantité d’eau, ajoutée à la diminution parfois drastique des précipitations observées dans l’ensemble du bassin, va provoquer l’ensablement du lit du fleuve Congo et endommager le fonctionnement de certains barrages hydroélect riques (ex. Mobayi, Inga, etc.). Et plus grave, avec une telle diminution de débit, le Projet de Barrage Grand Inga sera à jamais compromis ;
- perturbations des écosystèmes aquatiques de deux provinces ichtyogéographiques très différentes (Lévêque, 1997) :
- hybridation des espèces animales aquatiques ;
- compétition entre espèces avec toutes ses conséquences ;
- disparition de certains maillons des chaînes alimentaires non adaptés aux nouvelles conditions de vie créées par la connexion des eaux des deux provinces ;
- perte de nombreux habitats ;
- apparition, de part et d’autre de nouvelles pathologies jadis limitées à l’une ou l’autre province ;
- importation, via le canal, des espèces envahissantes jadis limitées à l’une ou l’autre province, etc. ;
- ouverture d’un accès aux nombreux pays africains, européens et du Moyen-Orient, sans aucune compensation, aux ressources en eaux douces du bassin du Fleuve Congo (or bleu de ce siècle), en violation flagrante des conventions internationales en la matière, etc.
A ce désastre environnemental, il faut ajouter les coûts exorbitants pour creuser les deux canaux auxquels il faut associer les coûts des infrastructures connexes (agriculture par irrigation, nouvelles cités, barrages hydroélectriques, navigation, ports, etc.). Ici, malheureusement, aucun ONG (y compris les activistes- opposants au Projet de Barrage Grand Inga) ne se pose la question de savoir à quel peuple (africain ou européen initiateur du projet) sera-t-il refilé la dette de ces infrastructures sans intérêt pour l’Afrique ? Cependant, si les Africains sont encore distraits, ils seront «obligés» d’endosser cette nouvelle dette inique.
PEUT-ON EXPORTER L’EAU DU BASSIN DU CONGO ?
Les experts congolais ont déjà étudié cette question et proposé une solution de loin meilleure que les canaux. En outre, la mise en valeur de tout le site d’Inga permettrait de résoudre avec le moins d’impact environnemental et à moindres coûts tous les prétendus avantages des deux projets de détournement des eaux du Congo par deux canaux, systèmes archaïques dignes des siècles passés. Oui, la R.D. Congo peut exporter l’eau du bassin du Congo en concertation avec la Rép. du Congo et la Rép. Centrafricaine, et ce, à leurs conditions :
- après que ces pays (particulièrement la R.D.C.) aient satisfait à leurs propres besoins en eaux douces ;
l’exportation de cette eau devra se faire par pipeline avec un système de pompage installé dans la région de Boma, peu avant que les eaux douces ne se mélangent aux eaux salées de l’Océan Atlantique ; ce système permettant d’évaluer le volume d’eau réellement soustrait à notre bassin[37].
CONCLUSION
Compte tenu de tout ce qui précède et des conséquences prévisibles, une seule conclusion patriotique s’impose pour la R.D. Congo et toute l’Afrique : «Ensemble, faisons barrage au Projet Transaqua et au Projet Oubangui !» Nous ne sommes plus à l’époque de l’Afrique des «projets clé-sur-porte» des années 65 à 90 ou encore moins à l’époque où les Européens, tels des vautours, avaient dépecé l’Afrique à la Conférence de Berlin en 1885 et s’étaient partagé les morceaux du continent noir au mépris et à l’insu des Africains[38].
[1] Magrin, Gérard, 2016. The disappearance of Lake Chad: history of a myth. Journal of Political Ecology, Vol. 23 : 204-222.
[2] Onana, C., 2009. Ces tueurs tutsis. Au cœur de la tragédie congolaise. Éd. Duboiris, Paris.
[3] Kankwenda Mbaya et Mukoka Nsenda (eds), 2013. La République Démocratique du Congo face au complot de balkanisation et d’implosion, Kinshasa- Montréal-Washington : Ed. ICREDES.
[4] Musavuli, B., 2016. Les Génocides des Congolais.- De Léopold II à Paul Kagame. Appel pour la création d’un Tribunal pénal international pour la RDC Éd. Monde Nouveau/Afrique Nouvelle. 327 p.
[5] Musavuli, B., 2017. Les massacres de Beni. Kabila, le Rwanda et les faux islamistes. Imprimé en Grande-Bretagne par Amazon. 214 p.
[6] Musavuli, B., 2015. Joseph Kabila : un président au mépris du peuple congolais. In Fweley Diangitukwa (eds). Les Congolais rejettent le régime Kabila. Éd. Monde Nouveau/Afrique Nouvelle. pp. 83-103.
[7] Mwamba Tshibangu, 2010. Joseph Kabila. «La Congolité en question». Éd. Muhoka, Ottawa. 256 p.
[8] .RDC : Un rapport de l’ONU compile des témoignages douloureux de victimes, dénotant de la complicité du gouvernement dans le contexte des massacres ethniques au Kasaï.
In http : //www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=21937&LangID=F
[9] Tshibwabwa, S., 2014. Transfert d’eau du bassin du fleuve Congo au Lac Tchad : éléments pour une prise de décision éclairée. In http:// www.desc-wondo.org et http:// www.assomar.org.
[10] Volume estimé à 100 milliards de m3 d’eau douce par an, soit environ 3 200 m3/sec., l’équivalent du double du débit du fleuve Nil au Sud du barrage d’Assouan en Égypte !
[11] Cheminade, Jacques, 2016. Remise en eau du lac Tchad : le rêve devient réalité. In http://www.solidariteetprogres.org/actualites- 001/Lac-Tchad-transaqua.html du mercredi, 28 décembre 2016.
[12] Membres de la CBLT : Tchad, Cameroun, Nigeria et Niger (pays riverains) plus Rép. Centrafricaine, Libye, Soudan, Égypte, Algérie (pays non riverains) ; Rép. du Congo et R.D. Congo (pays observateurs).
[13] Tshibwabwa, S., 2014 ; op. cit.
[14] – Ladel, J.; P. Nguinda, A. Pandi, C. Tanania Kabobo, B.-L., Tondo, G. Sambo, N., Tellro-Wai, A. Buluku-Ekwakwa and M. Hoepffner, 2008.-Integrated Water Resources Management in the Congo basin based on the development of Earth Observation monitoring systems in the framework of the AMESD Program in Central Africa. 13th World Congress. September 1 – 4, 2008, Montpellier, France, 20 p.
[15] CIMA+, 2009 – 2011. Étude de faisabilité d’un projet de transfert d’eau.
In http://www.cima.ca/cgi-cs/cs.waframe.content?click=161647&lang=1&singlepagepopup=1
[16] « Transaqua, A Dream Is Becoming Reality». In https://larouchepac.com/20161227/transaqua-dream-becoming-reality. Tuesday, December 27, 2016.
[17] Cheminade, Jacques, 2016. Remise en eau du lac Tchad : le rêve devient réalité. In http : //www.solidariteetprogres.org/actualites-001/Lac-Tchad-transaqua.html du mercredi, 28 décembre 2016.
[18] Tshibwabwa, Sinaseli, 2014. Transfert d’eau du bassin du fleuve Congo au Lac Tchad : éléments pour une prise de décision éclairée. In http : //www.desc-wondo.org et http : //www.assomar.org
[19] EIR : Exécutive Intelligence Review, un journal de la Fondation Lyndon LaRouche.
[20] Helga Zepp-LaRouche, présidente de l’Institut Schiller&Fondation LaRouche
[21] Jacques Cheminade : président du Parti Solidarité & Progrès, bon dernier pour la troisième fois avec 0,18 % de voix à l’élection présidentielle française de 2017. Consultez ses écrits en ligne sur Solidarité&Progrès. Affilié au mouvement de Lyndon LaRouche, lobbyiste du Projet Transaqua.
[22] Pays agresseurs de la R.D.C. : Rwanda, Ouganda et Burundi, etc.
[23] Vital Kamhere : président de l’UNC, un parti politique congolais. Lire sa déclaration dans «Le Projet Transaqua : Antidote au terrorisme de Boko Haram ou Projet du Moyen-Âge ?» In http:// www.desc-wondo.org.
[24] Kashemukunda Kasongo Numbi, Hydro-Géologue, Député national, Prof. au Département d’Hydrobiologie de l’Unikin. Lire l’analyse critique de son article publié dans Le Phare du 03 juin 2014 dans « Transfert de l’eau au Lac Tchad : Au sujet de l’article de NKK dans Le Phare du 03 Juin 2014» In http://www.desc-wondo.org.
[25] LeBela Kitoko, Dr Igr, Prof à l’Université de Mbuji-Mayi, Unikin et Gbadolite. Lire son article intitulé «De la fusion des atomes d’hydrogène au noyau du soleil. De la fusion du fleuve Mbangi des Makoko et du fleuve Kasaï des Matamba au fleuve Kongo des Makongo. Comment mettre en valeur les potentialités solaires et hydrologiques du Congo-Zaïre pour en faire un instrument d’intégration africaine ? In Malaba Mpoyi, R. et Kalamba Nsapo (eds), 2014. Unité et Pluralité de la vérité. Mélanges en l’honneur du Prof. Alphonse Ngindu Mushete. Vol. 1. Éd. Imhotep, 319 p.
[26] CICOS : Commission Internationale du Bassin Congo-Oubangui-Sangha, organisme chargé de la promotion de la navigation intérieure et la gestion intégrée des ressources en eau. Six pays membres : Rép. Congo, R.D. Congo, R.C.A., Cameroun, Gabon et Angola.
[27] Cfr (13).
[28] Djerassem Mbaiorem, ed. Leo Dobbs, 2007. Dans l’est du Tchad, de fortes pluies et des inondations perturbent l’aide humanitaire. In http://www.unhcr.org/fr/news/stories/2007/9/4acf013813/lest-tchad-fortes-pluies-inondations-perturbent-laide- humanitaire.html
[29] Magrin G., 2010. Il n’y a pas d’assèchement du lac Tchad depuis trente ans. In http://www.jeuneafrique.com/183909/societe/ du
[30] octobre 2010.
30 Lire 1).Tshibwabwa, Sinaseli, 2014. Transfert d’eau du bassin du fleuve Congo au Lac Tchad : éléments pour une prise de décision éclairée. In www.desc-wondo.org et www.assomar.org; 2). Tshibwabwa, Sinaseli, 2015. Le projet Transaqua : antidote au terrorisme de Boko Haram ou projet du moyen-âge. In www.desc-wondo.org.
[31] Idem
[32] Thieme, M., Shapiro, A., Colom, A., Schliewen, U., Sindorf, N., Kamdem Toham, A. (eds), 2008.- Inventaire Rapide des Zones humides Représentatives en République Démocratique du Congo. 60 p.
[33] WWF, 2001-2010 : aires protégées pour les oiseaux migrateurs dans les zones humides du Lac Tchad.(Lire plusieurs publications sur les aires protégées sur le Net).
[34] Lire 1) Boute-Mbamba, C., 2007. L’Oubangui, Le Lac Tchad et Nous – «Lettre ouverte à tous les Oubanguiens». In http://www.sangonet.com/ActuDo/trib/LTD1_CBM.pdf) et 2) Boute-Mbamba, C., 2014. Oui, la rivière Oubangui peut disparaître. In http://afrique.kongotimes.info/afrique/afrique_centrale/8738-oui-riviere-oubangui-peut-disparaitre-problematique.html.
[35] Lire 1).Tshibwabwa, S., 2015a. Afrique centrale : Pour plus de vision dans le dossier de Transfert des eaux du Bassin du fleuve Congo au Lac Tchad. In http://www.desc-wondo.org ; http://www.assomar.org et dans Le Papyrus, Mensuel d’information sur la science et la technologie, no 13, Sept. 2015 : pp. 4-12 ; 2) Tshibwabwa, S., 2015b. Le projet Transaqua : antidote au terrorisme de Boko Haram ou projet du moyen-âge ? In http://www.desc-wondo.org et http ://www.assomar.org et 3) Tshibwabwa, S., 2014. Transfert d’eau du bassin du fleuve Congo au Lac Tchad : éléments pour une prise de décision éclairée. In http:// www.desc- wondo.org et http://www.assomar.org.
[36] Lévêque, C., 1997. Biodiversity and Conservation: The Freshwater Fish of Tropical Africa. Cambridge University Press, 432 p.
[37]Tshibwabwa, S., 2015b. Le projet Transaqua : Antidote au terrorisme de Boko Haram ou projet du moyen-âge ? In http://www.desc-wondo.org et http : //www.assomar.org.
[38] Diangitukwa, Fweley, 2015. Le roi des Belges Léopold II et l’origine du mal congolais. In Fweley Diangitukwa (eds), 2015. Les Congolais rejettent le régime Kabila. Éd. Monde Nouvau/Afrique Nouvelle ; pp. 19-66.