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Un Ignoble Affront à la Mémoire des Centrafricains : L’Infâme Danse d’Honneur d’Héritier Doneng pour Prigojine

Un Ignoble Affront à la Mémoire des Centrafricains : L’Infâme Danse d’Honneur d’Héritier Doneng pour Prigojine

L'Infâme Danse d'Honneur d'Héritier Doneng pour Prigojine
L’Infâme Danse d’Honneur d’Héritier Doneng pour Prigojine

 

 

 

Bangui, 30 août 2023 (CNC) – L’image est écœurante, une mise en scène indigne qui frappe comme un coup de poing dans l’estomac de la dignité. Héritier Doneng, ce sinistre chef milicien, intronisé par Faustin Archange Touadera  en tant que directeur de cabinet au ministère de la jeunesse et des sports, s’incline devant une statue glorifiant les mercenaires de Wagner. Non pas pour rendre hommage aux innombrables citoyens centrafricains sacrifiés au nom de la soi-disant démocratie, mais pour honorer le nom de celui qui fut le bras armé de l’oppression et de la dictature, Evguéni Prigojine.

 

Ce même Prigojine, fondateur du groupe russe Wagner, dont les sombres manœuvres ont semé le chaos et le désespoir en République centrafricaine. Comment osent-ils ? Comment osent-ils saluer cet homme qui a utilisé la violence et la terreur pour servir des intérêts louches ? La réponse est claire : la soif de pouvoir et la complicité cynique.

 

Les autorités centrafricaines se vautrent dans une hypocrisie insupportable. Alors que les rumeurs circulent et que des informations crédibles circulent sur une rencontre secrète entre le putschiste corrompu Faustin Archange Touadera et le tristement célèbre Prigojine, le peuple est en droit de se demander : quel genre de leadership est-ce là ? Comment peuvent-ils, en toute conscience, ignorer les vies brisées, les familles détruites, et les rêves anéantis par les agissements de Prigojine et de sa troupe de mercenaires ?

 

Le ministre conseiller Fidèle Gouandjika, quant à lui, ose publier un hommage public à Prigojine, le qualifiant de sauveur de la démocratie centrafricaine. Un sauveur ? Plutôt un fossoyeur. Les mots ont-ils perdu tout sens ? Les actions de Prigojine et de sa clique n’ont rien à voir avec la démocratie. Elles relèvent de la tyrannie et de la manipulation.

 

Hassan BOUBA, un autre pion dans ce jeu malsain, s’amuse à semer des rumeurs sur sa présence à Moscou pour honorer Prigojine. Tandis que les réseaux sociaux s’enflamment de colère, les autorités centrafricaines semblent avoir perdu tout contact avec la réalité. Elles persistent dans leur spectacle de deux faces, offrant des louanges à un homme dont les mains sont maculées du sang des innocents.

 

Mais le comble du mépris arrive avec Héritier Doneng. Celui-là même qui, sous le titre de directeur de cabinet, devrait être le gardien de l’avenir et de la jeunesse de la nation. Au lieu de cela, il se prosterne devant la statue des mercenaires de Wagner pour, soi-disant, rendre hommage sans gerbes à monsieur Evguéni Prigojine. Une image qui résume tout ce qui ne va pas dans ce tableau lugubre. Les centrafricains, témoins de cette infamie, se soulèvent contre cette trahison flagrante. « Aurions-nous préféré que ces autorités manifestent leur indignation face aux soldats centrafricains tombés en héros sur le champ de bataille. Hélas ! », s’écrient-ils, un cri de douleur et de frustration.

 

Les paroles vides de sens des autorités centrafricaines, prétendant que la Russie et Prigojine ont sauvé leur démocratie, ne sont que des mensonges éhontés. Ils préfèrent ignorer les sacrifices de leurs propres compatriotes pour flatter les égos et les agendas troubles. Les intérêts personnels l’emportent sur la vie et la dignité des milliers de citoyens innocents.

 

Cette triste danse d’honneur d’Héritier Doneng est le symbole de la déchéance morale et de la faillite du leadership dans cette nation autrefois pleine d’espoir. Les centrafricains méritent mieux que ce cirque macabre, cette farce de la justice et de la dignité. Les mercenaires de Wagner n’ont pas sauvé la démocratie centrafricaine, ils l’ont trahi, tout comme ceux qui les glorifient aujourd’hui. Une page sombre de l’histoire centrafricaine s’écrit sous nos yeux, une page tachée du mépris des autorités envers leur propre peuple.

 

Par Alain Nzilo

Directeur de publications

 

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