Touadera, avec ta septième République , le peuple est toujours affamé

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Touadera, avec ta septième République , le peuple est toujours affamé

 

Touadera, avec ta septième République , le peuple est toujours affamé
Le Président Touadera alias Baba Kongoboro devant les députés lors de son discours sur l’état de la nation le 28 décembre 2024. Photo la renaissance.

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 Depuis plus de 8 ans, l’espoir s’est transformé en cauchemar pour les Centrafricains. Dans les rues de Bangui comme dans les villes de province, la “nouvelle ère” promise par le président Kongoboro en août 2023 avec sa Septième République a un goût amer. Les beaux discours sur la paix, la sécurité et la justice résonnent comme une ironie face à la détresse quotidienne de la population.

 

Les chiffres parlent d’eux-mêmes dans la septième République de Touadera. Plus de 600 000 personnes ont fui leurs maisons, poussées par des violences incessantes. Dans les camps de fortune, femmes et enfants dépendent entièrement de l’aide internationale pour survivre. La faim tenaille les ventres, l’eau potable manque, les maladies se propagent à grande vitesse comme les brouettes volantes de Wagner.

 

En effet, les Nations Unies viennent de dévoiler des chiffres qui glacent le sang : dans cette “ septième République “, près d’un Centrafricain sur deux meurt de faim. Sur les 5,3 millions d’habitants, 2,4 millions ne savent pas s’ils mangeront demain. Les enfants, le ventre vide, ne vont plus à l’école. Les malades agonisent faute de médicaments. Les mères pleurent leurs fils partis chercher refuge loin des violences.

 

Dans les villages reculés, la vie s’est arrêtée. Les centres de santé, quand ils existent encore dans la septième République de Touadera, n’ont plus de médicaments. Les écoles sont désertes. Les champs restent en friche, les agriculteurs n’osant plus les cultiver par peur des groupes armés.

 

Pour faire face à cette catastrophe humanitaire, les Nations Unies et leurs partenaires ont élaboré un plan ambitieux. Leur objectif : secourir 1,8 million de personnes parmi les plus vulnérables. Le coût de cette opération de sauvetage ? 326,1 millions de dollars.

 

L’argent servira d’abord à nourrir ceux qui ont faim. Les équipes humanitaires prévoient aussi de reconstruire les cliniques détruites, de rouvrir les écoles, d’apporter l’eau potable dans les zones isolées. Une attention particulière sera portée aux femmes et aux enfants, premières victimes des violences dans la septième République de Touadera.

 

Mais les obstacles sont nombreux. Les routes sont dangereuses, les groupes armés, y compris les mercenaires russes,  gardiens de la septième République, entravent l’accès aux populations dans le besoin. Le financement reste incertain,  les donateurs internationaux tardent à concrétiser leurs promesses. Sur le terrain, la coordination entre les différents acteurs humanitaires s’avère complexe.

 

Le plan prévoit aussi l’après-urgence. Les communautés locales seront impliquées dans les décisions et la mise en œuvre des projets. L’objectif est de reconstruire durablement, de renforcer la résilience des populations pour qu’elles puissent, un jour, se passer de l’aide internationale.

 

Mais pour l’instant, c’est la survie qui prime. Chaque jour compte pour les millions de Centrafricains qui attendent désespérément de l’aide. Le succès de ce plan humanitaire pourrait être leur dernière chance d’échapper à une catastrophe encore plus grande.

 

Mais le contraste déchire le cœur. D’un côté, les célébrations officielles de la Septième République, les promesses de renouveau, les rêves de pouvoir à vie. De l’autre, un peuple qui souffre en silence, abandonné à son sort. Pendant que les discours résonnent dans les palais, les Centrafricains ordinaires se demandent simplement s’ils verront le prochain lever du soleil dans la septième République de Touadera. Le monde entendra-t-il enfin leurs cris de détresse ?​​​​​​​​​​​​​​​​

 

Le monde peut-il rester sourd à la détresse d’un peuple entier ? La réponse à cette question déterminera l’avenir de millions d’hommes, de femmes et d’enfants au cœur de l’Afrique.

 

Corbeaunews Centrafrique

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