Suspension de Madame Arlette Oriane SELEMA : Le financement du projet Londo plus par la banque mondiale menacé
Bangui, 16 août 2023 (CNC) – Un éclair de colère et d’indignation a balayé les cœurs des jeunes francophones, réunis lors de la troisième édition de l’école d’été de Nairobi sur la justice climatique, alors qu’ils ont appris la résiliation brutale du contrat de leur collègue, Madame Arlette Oriane SELEMA. Engagée en tant que conductrice des travaux d’infrastructures communautaires pour le projet LÖNDO PLUS en République centrafricaine, elle se retrouve désormais en proie à l’injustice découlant de la décision arbitraire de Monsieur Lucien Judicaël MONTINDA, le coordonnateur du projet.
Le motif invoqué pour justifier cette résiliation est la participation de Madame SELEMA à l’école d’été de Nairobi sur la justice climatique. Une justification qui se révèle, dès le premier regard, dépourvue de toute considération pour les procédures légales en vigueur, notamment l’article 144 du code du travail centrafricain. Cette rupture de contrat, motivée par un engagement pourtant louable envers une cause d’envergure mondiale, trahit une désinvolture déconcertante envers les droits élémentaires des travailleurs.
Les lauréats de l’école d’été de Nairobi se sont levés d’une seule voix pour condamner cette atteinte aux droits de leur camarade. À travers leur déclaration énergique, ils appellent à une réhabilitation immédiate et inconditionnelle de Madame SELEMA à son poste, tout en exhortant le ministre centrafricain de l’Environnement à intervenir vigoureusement pour rétablir la justice. De plus, ils appellent de leurs vœux l’intervention de l’inspecteur du travail, une voix indépendante qui doit sévir contre le comportement répréhensible d’un employeur qui piétine les droits fondamentaux d’un travailleur dévoué.
Le projet LÖNDO PLUS, qui se targue de promouvoir le bien-être de la communauté, se trouve maintenant empêtré dans un scandale d’injustice flagrante. Les jeunes lauréats ne laissent aucune équivoque quant à leurs intentions : ils demandent, sans détour, à la Banque mondiale de suspendre tout financement au projet jusqu’à ce que les droits de Madame SELEMA soient restaurés, et que sa place au sein de l’équipe soit rétablie.
Dans un geste de solidarité et de détermination, les signataires de cette déclaration ne se limitent pas à une simple lettre de protestation. Ils brandissent le spectre de la justice internationale, prêts à s’adresser aux instances compétentes, si les appels à la raison restent lettre morte.
Le 14 août 2023, des signatures se sont alignées sur ce manifeste vibrant dans les capitales africaines, de l’Atlantique à l’océan Indien. De Kinshasa à Lomé, de Rabat à Victoria, une mosaïque d’engagement s’est formée pour dire non à l’injustice et à la violation des droits. Une mosaïque qui transcende les frontières, les langues et les cultures, pour s’élever contre les vents contraires de l’iniquité.
Il y’a lieu de noter que la suspension de Madame Arlette Oriane SELEMA, résultant d’une décision unilatérale dépourvue de légitimité, soulève une vague d’indignation et d’appel à la justice. Les jeunes de l’école d’été de Nairobi sur la justice climatique rappellent au monde que la lutte contre le changement climatique ne peut se faire au prix des droits humains fondamentaux. Ils éclairent la voie d’une résistance collective, unissant leurs voix pour réclamer la réhabilitation de Madame SELEMA et restaurer ainsi un souffle de dignité au cœur de la République centrafricaine.
Par Anselme Mbata
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