Nos dirigeants ont passé le mur de la bêtise politique, titre le quotidien Langage
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Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
La Centrafrique s’est transformé en un véritable “boulevard des rebelles, des criminels, des prédateurs et des mafieux de tout genre “, dénonce avec force le journal Le Langage dans son édition n°1685. Sous la plume acérée de son directeur de la publication, M. Rhopo Mbrenga Gabriel, dont le numéro de contact (75070209) figure en tête du périodique, cette presse centrafricaine dresse un portrait accablant d’un pays livré au chaos, où l’ordre et la justice ne sont plus qu’un lointain souvenir.
“Le peuple est condamné à enterrer ses morts, à pleurer sur son sort et à errer de site en site pour se mettre à l’abri de la bêtise humaine”, écrit Le Langage, relayant une indignation palpable face à une situation qui semble échapper à tout contrôle. M. Rhopo Mbrenga Gabriel ne mâche pas ses mots : selon lui, les dirigeants, avec en tête le président Faustin Archange Touadéra, ont franchi une ligne rouge. “Il est temps d’arrêter de prendre les Centrafricains pour des gourdes”, clame le journal, pointant du doigt une gouvernance incapable de mettre fin à la guerre contre la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC).
Dans ce “boulevard des rebelles” qu’est devenu le pays, les criminels hors-la-loi règnent en maîtres, “puissants, libres, craints et respectés par le pouvoir”, note encore Le Langage. Une phrase qui résonne comme un cri de désespoir face à un État atteint de “nanisme”, immobile et incapable de progresser. Pour M. Rhopo Mbrenga Gabriel, cette dérive est une honte pour la République : “Laisser continuer la guerre, c’est faire honte à la République”, insiste-t-il, soulignant que même un porte-parole ne saurait justifier “l’injustifiable et l’indéfendable”.
L’analyse du journal va plus loin : “Qui dirige le pays ? On ne voit pas trop et ne sait pas trop”, s’interroge Le Langage, laissant planer un doute glaçant sur la légitimité et l’efficacité du pouvoir en place. M. Rhopo Mbrenga Gabriel appelle ainsi le peuple centrafricain à une prise de conscience : “Si le peuple ne prend pas conscience de la situation qui prévaut dans le pays, il continuera à payer le prix“. Car, dans ce Centrafrique où “le ridicule ne tue plus”, le mensonge et la démagogie risquent de devenir, selon le journal, “une vertu politique”.
Ce tableau sombre, dressé par Le Langage, ne laisse guère d’espoir. “Il ne fait plus bon vivre en Centrafrique, pays de non-droit et sans justice où règnent désordre et pagaille”, conclut l’article. Une sentence, mais qui, sous la direction de M. Rhopo Mbrenga Gabriel, se veut un électrochoc pour une nation à la dérive, où les rebelles et les criminels ont pris le pas sur un peuple abandonné à son triste sort.
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