Maxime Balalou : le ministre ancien prisonnier qui coule le bateau Touadéra en plein mouvement

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
À une semaine des neuf ans de Touadéra au pouvoir, Maxime Balalou, ministre de la Communication, s’enlise dans un fiasco monumental. Son grand reportage censé vanter le président s’écrase faute de bilan, révélant un gouvernement à la dérive.
En effet, le 24 mars dernier, Maxime Balalou, ministre de la Communication, a piqué une crise mémorable. Convoquant en urgence certains membres de son cabinet, de la télévision et de la radio nationales. Il était rouge de colère, au bord de la panique. Pourquoi un tel cirque ? Parce que son grand projet, censé marquer les neuf ans de Faustin-Archange Touadéra au pouvoir le 30 mars 2025, s’est effondré. Et ce n’est pas juste une petite bourde : c’est un fiasco qui met à nu l’incompétence de Maxime Balalou et les failles béantes du régime Touadéra.
L’idée était pourtant simple, presque trop belle pour être vraie. Maxime Balalou avait promis, lors d’un conseil des ministres, un reportage grandiose pour célébrer l’arrivée de Touadéra au pouvoir en 2016. Un film qui devait vanter ses soi-disant “grandes réalisations”, redorer son image ternie et faire oublier les critiques qui pleuvent de partout. Sauf que voilà : à moins d’une semaine de l’échéance, rien n’est prêt. Les journalistes, réalisateurs et monteurs chargés du projet se sont retrouvés les mains vides. Ils ont cherché, fouillé, tourné en rond, mais rien. Pas une réalisation concrète à mettre en avant. Nada. Que dalle. Alors, le ministre s’affole, convoque tout le monde à gauche et à droite, tente de rafistoler son plan en catastrophe. Mais c’est trop tard, et ça sent le bricolage à plein nez.
Ceux qui bossent dans les médias publics ne mâchent pas leurs mots. “On n’a rien trouvé de bon à dire sur Touadéra”, lâche un journaliste de la télévision centrafricaine sous couvert d’anonymat. “Des discours, oui, on en a des tonnes, mais ça gave tout le monde. Des trucs concrets, des projets qui changent la vie des gens ? On peut toujours courir et rien trouver”. Et c’est là que le bât blesse. Neuf ans après son arrivée, Touadéra n’a rien à montrer, ou si peu que ça ne tient pas la route face à une caméra. Les routes défoncées, les hôpitaux en ruine, l’insécurité qui gangrène le pays : voilà le vrai bilan. Mais Maxime Balalou, lui, voulait un conte de fées. Dommage, la réalité ne se plie pas à ses caprices.
Et parlons-en, de Maxime Balalou. Ce type, c’est une caricature ambulante. Nommé ministre de la Communication le 4 janvier 2024, il n’a rien d’un pro des médias. À la base, c’est un agent financier, un gars du ministère des Finances, pas un journaliste ni un communicant. Pire, il traîne un passé douteux : comme conseiller économique de Faustin-Archange Touadera quand il fut premier ministre de François Bozizé. Nommé ministre en 2016 après la prise du pouvoir de Touadera, l’homme a ensuite changé de poste pour le ministère de communication. Mais au final, c’est un ancien détenu, un amateur qui se retrouve à jouer dans la cour des grands, et ça se voit.
Pour couronner le tout, Balalou s’est entouré d’une équipe à son image : des incompétents, des retraités ramassés dans la rue, des vieux de la vieille qui n’ont pas touché une caméra ou un micro depuis 20 ans. Ces gens-là passent leurs journées à siroter de la bière, pas à bosser sur des projets sérieux. Résultat, quand il faut livrer, ça patine. Les pros du ministère le disent cash : “Il se plante tout seul. Il n’a aucune vision, aucune idée de ce qu’il fait.” Et quand on lui demande des comptes, il s’énerve, pointe du doigt son équipe, mais jamais lui-même. Un chef qui ne sait pas diriger, quoi de plus classique dans ce gouvernement ?
Ce fiasco, c’est aussi le miroir d’un régime Touadéra à bout de souffle. Neuf ans au pouvoir, et toujours rien à montrer qui vaille le coup. Les promesses de 2016 : lutter contre la corruption, ramener la paix, développer le pays, ont fait pschitt. À la place, on a droit à des scandales à répétition, des ministres qui pillent les caisses et une population qui tire la langue. Maxime Balalou n’est que le symptôme d’un mal plus profond : un président qui s’accroche à son fauteuil, recycle des copains douteux et laisse le pays s’enfoncer. Le reportage avorté ? C’est presque comique, si ce n’était pas aussi tragique.
Alors que le 30 mars 2025 arrive déjà, Balalou peut bien courir dans tous les sens, crier sur son cabinet et multiplier les réunions inutiles. Ça ne changera rien. Son projet est mort-né, et avec lui, l’illusion que Touadéra a quoi que ce soit de positif à offrir. Les Centrafricains, eux, ne sont pas dupes. Ils voient bien que derrière les discours et les effets de manche, il n’y a que du vide. Et un ministre comme Balalou, champion du bla-bla et roi de l’improvisation ratée, n’y changera rien….
CONTACTER CORBEAU NEWS CENTRAFRIQUE
Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21
Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com
Rejoignez notre communauté
Chaine officielle du CNC
Invitation à suivre la chaine du CNC
Note : les deux premiers groupes sont réservés uniquement aux publications officielles du CNC