Une nouvelle loi, met fin aux activités des groupes de jeunes armés souvent utilisés pour semer le chaos dans le pays.
Cette nouvelle loi entrée en vigueur, interdit l’existence des groupes d’autodéfense et les milices des partis politiques
Tout contrevenant sera passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 15 ans.
Les personnes qui facilitent ou encouragent ces pratiques ou celles qui dissimulent un malfaiteur pour lui éviter une arrestation légale sont également passibles de peine.
En début de cette année, des hommes armés masqués ont ouvert le feu lors d’une élection partielle à Accra, blessant de nombreuses personnes.
Le principal parti d’opposition, le NDC, a accusé le NPP au pouvoir d’avoir déployé les milices de son parti pour intimider les électeurs, bien que le gouvernement ait nié cette allégation.
Suite à cet incident, le Président Akuffo-Addo a appelé tous les partis politiques à dissoudre les groupes d’autodéfense, mais les dirigeants n’ont pu parvenir à un consensus.
Les Ghanéens se rendent aux urnes pour les élections générales en décembre de l’année prochaine.
Et nombreux sont ceux qui croient que cette loi a été adoptée au bon moment.