Le professeur Nyamsi frappe à nouveau : Touadéra n’est qu’un danger pour son pays

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Le professeur Nyamsi frappe à nouveau : Touadéra n’est qu’un danger pour son pays

 

Le professeur Nyamsi frappe à nouveau : Touadéra n’est qu’un danger pour son pays
Le professeur camerounais Franklin Nyamsi

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

Depuis la France, Franklin Nyamsi relance son offensive verbale. Le président Faustin-Archange Touadéra, qu’il accuse d’être un fléau pour son peuple, est cloué au pilori par cet universitaire camerounais qui dénonce un pouvoir rongé par l’illusion et l’incompétence.

 

Faustin-Archange Touadéra, président de la République centrafricaine, est devenu une caricature tragique de ce qu’un intellectuel au pouvoir peut offrir de pire. Autrefois professeur de mathématiques à l’université de Bangui, formé à Yaoundé et à Lille, il incarne aujourd’hui un danger bien plus grand pour son pays que les crises qu’il prétend combattre. Franklin Nyamsi, universitaire camerounais basé en France, ne passe pas par quatre chemins pour le décrire : un homme qui se prend pour le cerveau ultime de la nation centrafricaine, bloquant tout progrès dès qu’il ferme les yeux. « Quand il dort, le pays s’arrête. Quand il se réveille, il décide, et tout doit passer par lui », avait lancé Nyamsi dans un live Facebook en 2025. Dans sa dernière contre-attaque, il  va même plus loin : il qualifie Touadéra de « roi tout-puissant autoproclamé », un despote qui paralyse la Centrafrique par sa mégalomanie.

 

Un président qui se croit au-dessus de tous

 

Faustin-Archange Touadera aime se voir comme le plus brillant des Centrafricains, un génie dont le pays ne pourrait se passer. Pourtant, à le regarder de près, son prétendu intellect ne dépasse pas celui d’un étudiant moyen. Ses diplômes, brandis comme un trophée, ne cachent pas une réalité écrasante : ses décisions sont celles d’un homme dépassé, incapable de comprendre la complexité des défis qu’il affronte. Nyamsi l’avait bien cerné dès 2022 : « Il est habité par l’illusion d’être le plus intelligent. » En 2025, il enfonce le clou : « S’il dort, plus rien ne bouge. Il se prend pour un roi, mais il n’a rien d’un professeur. » Cette arrogance le pousse à concentrer tous les pouvoirs entre ses mains, transformant la Centrafrique en royaume où il joue au monarque absolu. Mais un roi sans vision, sans stratégie, juste un homme qui s’accroche à son trône.

 

Quand il dort – et Dieu sait qu’il semble dormir longtemps –, rien ne bouge. Le pays attend que « le grand cerveau » daigne ouvrir les yeux, souvent à midi ou plus tard, pour pondre une idée. Et quelles idées ! Des choix qui plongent la nation dans le chaos, comme s’il croyait qu’un pays pouvait fonctionner sur ses seules lubies. Cette obsession de tout contrôler est un poison : la Centrafrique est paralysée, prisonnière d’un dirigeant qui se prend pour un dieu alors qu’il n’a rien d’un leader.

 

Des alliances douteuses : Wagner et le Rwanda à la rescousse

 

Faustin-Archange Touadera ne se contente pas de régner en solitaire ; il s’entoure de loups prêts à dévorer ce qui reste de son pays. D’un côté, il a appelé Vladimir Poutine à la rescousse, laissant les mercenaires de Wagner semer la terreur dans les provinces. Ces bras armés du Kremlin massacrent, pillent et exploitent les ressources sans que le président ne lève le petit doigt. « Les massacres des Wagner ? Il s’en fiche complètement », notait un observateur sénégalais. De l’autre, il a ouvert grand la porte au Rwanda de Paul Kagame, un régime qui déstabilise déjà la République démocratique du Congo (RDC) avec une sauvagerie bien documentée.

 

Que font les Rwandais en Centrafrique ? Ils forment une partie de la garde rapprochée de Faustin-Archange Touadera, veillant sur leur « roi » pendant que d’autres exploitent les mines d’or et de diamants. Professeur Nyamsi avait prévenu : « Il a fait entrer un loup dans la bergerie. » Kagame, connu pour sa brutalité et ses ambitions régionales, n’est pas là pour aider la Centrafrique, mais pour en tirer profit. Touadéra, lui, se pavane, pensant avoir tout maîtrisé, alors qu’il n’est qu’une marionnette dans un jeu qui le dépasse.

 

Un danger pour son pays

 

Ce n’est pas seulement son ego démesuré qui menace la Centrafrique, c’est aussi son incapacité à gouverner. Les crises s’accumulent – misère, violence, désespoir – et lui reste indifférent. « La souffrance du peuple ? Elle glisse sur lui », disait un universitaire togolais. Pendant que les Centrafricains crient famine, Touadéra gonfle, physiquement et dans son orgueil, entouré de ses courtisans rwandais et russes. Il ne débat plus, il ne réfléchit plus comme l’intellectuel qu’il fut. Il ordonne, il s’enrichit, il s’accroche.

 

Franklin Nyamsi, qui n’en est pas à sa première charge contre le président centrafricain Faustin-Archange Touadera alias Baba Kongoboro , avait déjà tiré la sonnette d’alarme il y a des années. En 2022, il dénonçait un homme qui trahissait ses valeurs académiques pour le pouvoir et l’argent. En 2023, il alertait sur la modification de la Constitution, un coup monté pour s’éterniser à la tête du pays. Aujourd’hui, en mars 2025, ses mots frappent encore plus juste : Touadéra est un danger, pour lui-même et pour la nation qu’il prétend diriger. « Il se croit tout-puissant, mais il n’est qu’un désastre », a-t-il déclaré dans sa dernière sortie.

 

Un rappel : Nyamsi, la voix qui ne se tait pas

 

Franklin Nyamsi, professeur camerounais exilé en France, n’a jamais eu la langue dans sa poche. Proche des idées panafricanistes et soutien affiché des alliances russo-africaines, il a fait de Faustin-Archange Touadera une de ses cibles favorites. Ses critiques, souvent directes, ne manquent pas de clairvoyance. Quand il parle de Faustin-Archange Touadera, ce n’est pas juste pour accuser, mais pour déplorer la chute d’un homme qui aurait pu incarner autre chose. « Nous pensions qu’il rendrait sa science utile avant de retourner à ses livres », disait-il en 2022. Au lieu de cela, Nyamsi voit en lui un symbole de la faillite des intellectuels africains au pouvoir.

 

Faustin-Archange Touadera n’est plus un professeur, encore moins un président. C’est un roi autoproclamé, un homme qui croit que son pays ne peut tourner sans lui. Mais la vérité, c’est que la Centrafrique étouffe sous son règne. Et pendant qu’il dort, rêvant de grandeur, son peuple, lui, ne dort pas : il souffre….

 

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