Le Nom de Patassé Encore Sali : Salomon Patassé Pris en Flagrant Délit de Braquage à Bangui
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Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
Une fois de plus, le nom d’Ange-Félix Patassé, ancien président de la République centrafricaine, est traîné dans la boue, souillé par les agissements indignes d’un de ses cousins, Salomon Patassé. Dans la nuit du dimanche à lundi, vers 22 heures, ce dernier a été pris la main dans le sac, en plein braquage dans une maison du 7e arrondissement de Bangui, au quartier Saint-Paul. Accompagné d’un complice se présentant comme sergent de l’armée nationale, Salomon Patassé a non seulement violé une propriété privée, mais a également agressé un gardien avec un couteau avant de fouiller des valises comme un vulgaire bandit. Arrêtés par la gendarmerie, les deux malfrats croupissent désormais en garde à vue, mais le mal est fait : la réputation de la famille Patassé, déjà entachée, sombre encore plus dans l’opprobre.
Un Acte de Brigandage Indigne
Les faits sont aussi scandaleux que révoltants. La maison ciblée appartient à deux Franco-Algériens, absents à Dubaï, mais qui en restent les locataires légitimes. Située à deux pas de la résidence de l’ambassadeur de France, cette propriété est surveillée par un agent de sécurité de la société FOX. Lorsque Salomon Patassé et son acolyte se sont présentés, prétendant être les propriétaires, le gardien a logiquement refusé leur intrusion. La réponse de Salomon ? Une agression au couteau, un acte de violence gratuite qui témoigne d’une arrogance et d’une brutalité sidérantes. Forçant l’entrée, ils ont pillé la maison, fouillant les valises laissées par les locataires, jusqu’à ce que la gendarmerie intervienne pour mettre fin à leur forfait.
Mais ce qui choque autant que l’acte lui-même, c’est l’inaction initiale de la police du 7e arrondissement. Alertée par le gardien, elle n’a pas daigné bouger, laissant la situation dégénérer jusqu’à l’intervention des gendarmes. Cette passivité est une tache supplémentaire sur un système sécuritaire déjà défaillant, incapable de protéger les citoyens et leurs biens face à des criminels aussi audacieux qu’insolents.
Une Dynastie de la Honte
Salomon Patassé n’est pas le premier cas. Le nom de Patassé semble devenu synonyme de scandale et de déshonneur en Centrafrique. On se souvient du Colonel Patassé, un autre voyou notoire, et de Sylvain Patassé, qui s’est humilié en se prosternant devant le président Touadéra pour mendier une place au soleil, reniant toute dignité pour un peu de pouvoir. Pendant ce temps, les autres fils directs d’Ange-Félix Patassé, eux, n’ont jamais été mêlés à de telles bassesses. Pourquoi alors cette malédiction semble-t-elle s’acharner sur les branches secondaires de la famille ? Pourquoi est-ce toujours un Patassé qui fait les gros titres pour des actes de brigandage, de lâcheté ou de trahison ?
Comparons avec d’autres figures historiques. Bokassa, malgré ses excès, n’a pas vu son nom sali par des descendants ou des proches aussi indignes. David Dacko, lui non plus, n’a pas laissé derrière lui une lignée de criminels et de pleutres. Mais avec les Patassé, c’est une litanie de honte qui s’écrit, un feuilleton sordide qui éclabousse non seulement une famille, mais tout un peuple.
En effet, il est temps que les Centrafricains ouvrent les yeux. Ce énième scandale n’est pas qu’une affaire familiale : il est le symptôme d’un mal plus profond, celui d’une société où l’impunité et la médiocrité prospèrent. Salomon Patassé, avec son couteau et son arrogance, incarne cette dérive morale qui gangrène le pays. Que dire d’un homme qui, sous prétexte d’un lien avec un ancien président, se croit au-dessus des lois ? Que dire d’une police qui reste immobile face à un crime flagrant ? Que dire d’un peuple qui assiste, impuissant, à la déchéance de son histoire ?
Ce braquage n’est pas un simple fait divers. C’est une insulte à la mémoire d’Ange-Félix Patassé, un homme qui, malgré ses défauts, a marqué l’histoire politique centrafricaine. C’est une gifle à la dignité d’un peuple qui mérite mieux que des voyous pour représenter ses grandes familles. Il est temps de dire stop. Stop à ces criminels qui salissent les noms illustres. Stop à cette inertie des autorités. Stop à cette complaisance qui fait de la Centrafrique un terrain de jeu pour les médiocres et les malhonnêtes.
Salomon Patassé et son complice doivent répondre de leurs actes avec la plus grande sévérité. Mais au-delà de leur punition, c’est tout un système qu’il faut purger. Les Centrafricains ne peuvent plus se contenter de hausser les épaules face à ces scandales. La honte est collective, mais la colère doit l’être aussi. Réveillez-vous, Centrafrique, avant que le nom de Patassé ne devienne un synonyme définitif de brigandage et que votre fierté ne soit définitivement piétinée par ceux qui ne méritent que le mépris.
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